Le Festival Multiculturel sous les parapluies
ÉVÉNEMENT. Pour la première fois en six ans, dame Nature a boudé le Festival Multiculturel de Chambly. La pluie et la grisaille ne sont pas venues à bout des organisateurs, qui ont mis à l’épreuve leur «système D» pour produire un événement festif et rass
«La température, c’est un impondérable qu’on ne peut pas régler, résume le directeur général de l’organisme Bourgogne Avenue Multiculturelle (BAM), Pierre Cardinal. Malgré tout, on n’est pas découragé et la collaboration avec les commerçants ne fait qu’augmenter d’année en année!»
Le périmètre de commerçants participants s’est effectivement étendu cette année. La Chocolaterie La Maison Gourmande, les restaurants Au Coin de la Baie et le Fourquet Fourchette se sont joints au groupe.
Beau temps mauvais temps, Joey Petrozza, le propriétaire du restaurant Tre Colori, ne s’est pas laissé abattre et avait prévu des chapiteaux, pour présenter les différents spectacles et animations.
«En voyant tout le monde qui est venu, ça m’a donné du soleil au cœur, image-t-il. Chambly a un cachet spécial et ça se voit. L’avenue Bourgogne est dynamique et nous avons déjà des idées pour l’an prochain!»
Pour tous les goûts
Dès vendredi, l’exposition de voitures Alfa Romeo a tapé dans l’œil de bien des festivaliers, qui ont pu admirer les différents modèles sur la rue Ostiguy.
La chanteuse chouchou des Chamblyens, Catherine Avoine, a livré le lendemain une prestation digne de sa réputation. Marie-Ève Laplante, la petite fille de Joël Denis, et son guitariste ont performé en formule duo, au grand bonheur des mélomanes.
La finale de l’Euro dimanche a créé bien de l’action aux Grillades du Fort, où le propriétaire, José Farinha, a célébré fièrement la victoire de son pays. L’ambiance était à la fête lors de la finale, sous le chapiteau du restaurant.
Des présentations de danses folkloriques portugaises ont charmé M. Cardinal, qui admet avoir eu le coup de cœur pour ces numéros.
Défilé de mode
Les 12 robes de Viviana Ramirez de la boutique Monte Carlo ont été mises en valeur lors du défilé de mode, samedi soir, sous le chapiteau du Tre Colori.
«Je voulais produire quelque chose sous le thème de la diversité des physionomies chez les femmes et leur sensualité, en exploitant le style des années 50», explique Mme Ramirez.
En voyant le résultat, avec les mannequins maquillés et coiffés, la créatrice admet avoir réalisé à ce moment le fruit de ses efforts. Malgré le mauvais temps, elle s’est donné une devise. «Le show must go on!»
Pour l’an prochain, le BAM envisage la location d’un grand chapiteau en cas de pluie.