La femme peinte et sculptée
L’artiste peintre et sculptrice, Christine Gagné, présentement exposée à la Galerie de Miss Rey, n’a jamais été dépourvue d’inspiration créatrice, même en temps de pandémie.
Faisant partie des artistes permanents de la Galerie de Miss Rey à Chambly, elle y expose présentement une série de tableaux et de sculptures empreints de grâce et de féminité, de fantaisie et d’esthétique dans un style qu’on lui reconnaît bien, mais qui continue d’évoluer.
« Je voulais faire plus que de gagner ma vie. » – Christine Gagné
Une rencontre coup de cœur
C’est au cours d’un symposium à Saint-Jean-sur-Richelieu que Christine a été repérée par Clea Reynolds, la galeriste bien-aimée de Chambly. « Je développe des liens avec les galeristes. J’ai une très belle relation avec elle. C’est une personne fantastique et très professionnelle, qui prend soin de ses artistes. Je resterai exposante à la Galerie de Miss Rey aussi longtemps qu’elle voudra bien de moi! »
Qui est Christine Gagné?
En plus de créer de magnifiques toiles presque photographiques, Christine travaille le bronze et la peinture oxydée. Elle crée des sculptures de femmes célestes, tantôt avec des ailes, tantôt à cheval avec des branches dans les cheveux, et des proportions qu’elle juge esthétiques et porteuses de messages. « Les longues jambes inspirent le mouvement. Les hanches et le petit ventre évoquent la fertilité. »
Au collège, elle a étudié la mode afin de contenter ses parents, alors qu’elle a toujours été attirée par le graphisme, les arts visuels et les beaux-arts. Dès l’âge de 15 ans, elle s’adonnait à la couture et confectionnait des vêtements qu’elle avait dessinés, puis faisait tourner les têtes en les portant. Sollicitée par ses amies, elle leur créait des modèles, affinant ses talents au dessin. Elle a travaillé dans le milieu manufacturier du vêtement et s’est rendu compte que l’avenir que lui réservait la voie empruntée était une carrière de patroniste, ce qu’elle qualifie de « désappointement. Je voulais faire plus que de gagner ma vie ». Christine voulait créer. Elle s’orientera vers la sculpture, son grand amour, et suivra de multiples formations aux États-Unis afin d’en parfaire sa maîtrise, tout en se formant en dessin également. « Il y a beaucoup de ressources et de formations là-bas pour les artistes. »
En revenant au bercail, Christine était convaincue de vouloir percer dans le marché des arts, mais dit avoir fait « des efforts timides » en ce sens. Aujourd’hui, elle se dit bien établie, grâce à une forte présence aux symposiums au fil des années. Sa clientèle fidélisée lui a assez rapporté financièrement pour que la pandémie ne lui cause pas trop d’inquiétude, « mais il vaut toujours mieux être présent, et avec la crise sanitaire, on perd quand même un certain momentum. »
Question aux lecteurs :
Avez-vous déjà vu les oeuvres de Christine à la Galerie de Miss Rey ?