John-Andrew débarque sur scène avec ses «Bonnes Manières»

Solide performance à laquelle a eu droit le public lors de la prestation de John-Andrew & Les Bonnes Manières, le 17 juillet dans le cadre des vendredis de la Seigneurie. La formation en a profité pour nous faire découvrir les chansons de son premier CD,

Le groupe de John-Andrew existe depuis 2 ans, mais c’est au Festival de la chanson de Granby à l’automne 2014 qu’il est sorti de l’ombre.

Ayant habité à Marieville, John-Andrew s’est récemment installé à Chambly. Pour l’auteur-compositeur et interprète, ce premier disque, il le considère comme une carte de visite.

«Au début du projet, nous avions composé une dizaine de chansons. On a coupé dans le gras et nous n’avons retenu que les 5 chansons les plus représentatives du groupe. Nous voulions offrir un projet concis et de ne pas trop nous éparpiller. Nous offrons ce premier disque pour dire au monde : voici qui on est», explique John-Andrew.

Le Chamblyen est le parolier du groupe. Au local de répétition, il débarque avec un début de mélodie et un bout de texte sur lequel les autres musiciens ajouteront leur touche.

Maturité

De Verdun en passant par Marieville jusqu’à Chambly, à 26 ans, John-Andrew possède déjà une belle feuille de route. C’est vers l’âge de 12 ans qu’il gratte sa première guitare.

«Je trainais souvent chez mes cousins. Il y en avait un qui avait une basse et l’autre une guitare. Ça m’a donné le goût de jouer. J’ai achalé mes parents pour avoir une guitare que j’ai finalement reçue à Noël», mentionne le musicien.

De fil en aiguille, il deviendra bon et rejoindra ses premiers groupes d’interprétations à l’école secondaire. Il se souvient avoir joué Rock’n Roll de Led Zeppelin avec deux batteurs sur scène. Rendu dans le monde adulte, il monte un groupe qui n’aura pas le succès escompté.

«J’avais rapidement écrit quatre tunes et «booké» 50 spectacles. J’ai eu l’air un peu «zouf». Ç’a été un flop», lance en rigolant John-Andrew.

Mais c’est avec la formation Alex & Les Droogies de Marieville qu’il concrétise l’expérience musicale et fera ses premières sorties significatives sur scène.

«J’ai été membre du groupe pendant 5 ans. Ce fut un bon laboratoire pour créer. J’y ai appris à chanter en harmonies et ça m’a permis de devenir chanteur soliste. Cette aventure a fait ressortir le «songwriter» qui dormait en moi», poursuit John-Andrew.

En 2013, John-Andrew intègre l’école nationale de la chanson de Granby. Une aventure qui le propulsera au concours du même nom.

«C’est à l’école que j’ai appris à contrôler ma voix. J’y ai développé une bonne technique qui me permet aujourd’hui de la maintenir à niveau. L’école m’a aussi donné une bonne confiance dans ce que je souhaite interpréter. Avec l’expérience, je ressens mieux la scène», explique John-Andrew.

À l’automne de 2104, John-Andrew foulait la scène du festival de la chanson de Granby. Une belle expérience pour le musicien.

«J’ai bien aimé l’environnement du concours. J’ai adoré rencontrer des gens qui ont la même drive que moi pour créer. Je me suis fait de bons amis que je rencontre encore aujourd’hui pour «jammer». Granby m’a permis d’établir de belles collaborations », note John-Andrew.

Pour l’heure, le groupe de John-Andrew compose et prépare se rentrée en studio, prévue pour l’automne. Le prochain disque marquera une étape importante, car le groupe s’appellera dorénavant Les Bonnes Manières.

«Je vais moins écrire au «Je». Au cours des cinq dernières années, mes textes étaient introspectifs. Comme tout se stabilise dans ma vie, je vais me permettre un peu plus de délier, de m’inspirer des disques que j’ai écoutés, des livres que j’ai lus et qui ont eu un impact sur moi. Côté musical, j’aimerais bien explorer l’univers de la dissonance et du rap», conclut John-Andrew.