Jean-Sébastien Carré et Sophia Stiperski à la conquête de nouveaux rêves

SPECTACLES. Au terme de leurs contrats respectifs avec le spectacle Mystère du Cirque du Soleil et celui de Céline Dion à Las Vegas, Sophia Stiperski et Jean-Sébastien Carré se lancent dans une toute nouvelle aventure: l’ouverture d’une franchise OrangeTh

Ce défi marque le début d’une nouvelle vie pour le couple installé à Chambly depuis l’été dernier. Après 19 ans passés à Las Vegas avec le Cirque du Soleil et 13 avec l’équipe de Céline Dion, les amoureux et leurs trois enfants ont choisi de s’installer dans la région pour se rapprocher de leur famille.

«J’aime vraiment Chambly, les gens sont très accueillants et c’est si beau. Je me surprends à faire le détour et à passer par l’avenue Bourgogne pour aller reconduire ma fille à l’école parce que je trouve ça tellement beau», lance Mme Stiperski.

Propulsée au sommet

Gymnaste depuis l’enfance, Sophia rêvait pourtant d’ouvrir son bureau de psychologue. Après avoir été appelée pour un contrat de remplacement pour le spectacle Mystère, la jeune adulte croyait revenir au Québec terminer ses études et ouvrir son cabinet.

De fil en aiguille, elle a obtenu un contrat permanent avec le Cirque, où elle a été la tête d’affiche du spectacle pendant de nombreuses années. Avant de camper le rôle du lézard vert de Mystère, l’acrobate a été engagée pour les performances de bungee, des mats chinois et des percussions.

«C’était très physique, je travaillais de trois heures l’après-midi jusqu’à minuit, avec les deux représentations et les entraînements, se remémore l’athlète. Les coupes au Cirque ont été un choc. On ne l’avait pas vu venir. Ce qui m’a aidée, c’est que le Cirque m’a téléphoné pour d’autres spectacles. Ça m’a fait comprendre que ce n’était pas moi le problème.»

Sophia Stiperski a vu ce revirement de situation comme un signe. Elle s’est alors lancée dans le domaine de l’entraînement. Elle a lancé une franchise OrangeTheory aux États-Unis et a suivi ses cours pour devenir coach.

Sous les feux de la rampe

Passionné de violon depuis l’âge de 3 ans, Jean-Sébastien Carré a plus d’une corde à son arc. C’est d’ailleurs sa polyvalence (violon, guitare et chant) qui lui a valu une place aux côtés de Céline Dion.

C’est sur le plateau de l’émission Le Grand Blond avec un show sournois où son frère travaillait, que M. Carré rencontre Claude «Mégo» Lemay, l’ancien directeur musical de la chanteuse.

«Il avait besoin d’un violoniste pour un numéro en particulier, et comme je faisais de la guitare et que je chantais, c’était crédible d’engager un autre musicien. Je ne savais même pas qu’il travaillait avec Céline. J’ai passé l’audition en août et je partais en janvier», raconte le musicien.

«Nous avons vécu une belle vie à Las Vegas. Nous avons travaillé très fort, mais nous sommes extrêmement reconnaissants de ces belles expériences. C’est très rare de pouvoir élever une famille dans le milieu artistique», résume-t-il.

Son contrat s’est terminé en 2015, en même temps que celui de« Mégo» et de deux autres fidèles musiciens. La famille s’est alors trouvé un plan B, se lançant en affaires avec le projet d’OrangeTheory et en décidant de s’installer à Chambly.

La musique continue tout de même de faire partie de la vie de Jean-Sébastien Carré, qui continue de jouer dans certaines soirées. Il performe d’ailleurs au Dixie à Chambly aux deux semaines avec un répertoire folk, rock et country de 17h à 20h. Le prochain spectacle sera présenté le 25 février.

OrangeTheory Fitness en bref

Le concept de ce centre d’entraînement est bien établi aux États-Unis. L’établissement qui ouvrira à Boucherville sera le deuxième au Québec, un premier étant déjà actif à Pointe-Claire.

Le centre propose un entraînement de groupe d’une durée d’une heure, divisé entre des exercices d’endurance et de force. Tous les participants portent un moniteur de fréquence cardiaque afin de suivre un entraînement selon les cinq zones d’intensité.

Les résultats apparaissent en temps réel sur des télévisions, ce qui permet aux entraîneurs de guider les participants dans leur effort physique, afin d’éviter le sous-entraînement et le surentraînement.