Chambly : vivre le Gala Les Olivier en équipe
C’est entouré de son équipe que Martin Deshaies, de la maison chamblyenne de gérance d’artistes les Productions Tram, a accompagné son poulain Sam Vigneault lors du Gala Les Olivier.
Martin Deshaies a dans sa filiale quelques humoristes chamblyens. Stéphane Fallu, Philippe Laprise et Pierre-Luc Pomerleau en font partie. C’est toutefois avec Sam Vigneault, humoriste de Plessisville, qu’il a assisté au Gala Les Olivier du 23 mars dernier. L’artiste était nommé dans deux catégories : Découverte de l’année et Numéro d’humour de l’année.
Annick Héon et Gabrielle Cormier-Béique, adjointes de Martin Deshaies, se sont greffées au duo. « C’est une belle reconnaissance pour elles. Elles rencontrent des gens à qui elles parlent sans jamais les voir. Ça développe une proximité humaine », définit Martin Deshaies. Il ajoute que le moment est aussi l’occasion pour elles de se faire des contacts.
Stabilité de gérance
L’agent relate le plaisir qu’il vit à y retrouver ses amis et ses homologues, et à échanger avec eux. Il note la stabilité qui règne en matière d’équipes de gestion d’artistes dans le milieu.
Ces soirées permettent occasionnellement d’être en mode mission, confirme Martin Deshaies. « Si j’ai à me chercher, par exemple, un coproducteur ou un producteur de télé, même si je les connais, c’est un bon moment pour une entrée en matière qui provoquera une rencontre future », donne-t-il comme exemple.
Sa première fois
On n’oublie jamais sa première fois. Bien que ce soit la deuxième présence de Sam Vigneault au Gala Les Olivier, il y était nommé pour la première fois. Martin Deshaies a vécu cette première fois avec lui. « J’étais aussi fébrile que lui. C’est beau quand c’est un nouveau qui le vit pour une première fois. C’est le fun de l’accompagner dans tous ces moments-là », dépeint le chef de l’agence. Plus expérimenté que l’an dernier, Sam Vigneault a, quant à lui, davantage volé de ses propres ailes lors de la soirée.
Fin de soirée tranquille
Il y a une réception d’après-gala. Martin Deshaies avait une grosse semaine à l’agenda. C’était notamment la première montréalaise du quatrième spectacle solo de Stéphane Fallu, le 25 mars. L’homme, dans le domaine depuis longtemps, s’est tenu tranquille. « Et puis, il y a l’âge aussi. On vieillit…», laisse-t-il planer sagement. Il mentionne au passage que la sortie de Stéphane Fallu s’est bien déroulée. « C’est le meilleur show qu’il a fait. Il est comme un bon vin, il vieillit bien, il s’améliore encore », observe-t-il.
Une culture à protéger
Il arrive que le milieu culturel soit écorché et que les subventions qu’on lui accorde soient questionnées. « Je pense que l’on accorde peu d’importance à la culture, et je peux comprendre. La première chose que les gens se demandent, c’est » Comment on va manger demain matin? ». Et, oui, quand ça c’est réglé, tu peux penser à autre chose », relativise Martin Deshaies. Il souligne cependant que les gens ont parfois tendance, « involontairement », à oublier l’importance de la culture et la place qu’elle prend, au sens large du terme, dans leur vie.