Chambly : Ian Kelly en spectacle
L’artiste Ian Kelly sera en spectacle le 10 octobre, au Pôle culturel de Chambly.
Accompagné de onze musiciens sur scène, Ian Kelly repense les lignes mélodiques de ses chansons à succès avec des instruments et des arrangements plus lyriques, plus ambiants et un peu plus riches musicalement. Au Pôle culturel de Chambly, le 10 octobre, ce n’est pas seulement pour se réapproprier des chansons importantes qu’il veut revisiter l’album Speak Your Mind. Il désire aussi offrir un voyage créatif à ceux qui le suivent depuis ses tout débuts.
L’origine de l’artiste
Issu d’un père francophone en « cavale éthylique » et d’une mère anglophone « monoparentale », Ian Kelly a vu son enfance se jouer dans un deux pièces et demie de l’ouest de Montréal.
Jeune, il était réfractaire à « l’autorité et à la rigidité » de la polyvalente. Plus ou moins décrocheur, il s’est évadé de la « quotidienneté moutonnière » en écoutant les albums de son frère aîné, un fana de batterie, qui répétait dans le sous-sol.
Des amis, un peu plus vieux, l’ayant entendu chanter, le recrutent. C’est la naissance du groupe Jim-Bob and the Flying Chickens.
Rebel au coeur tendre
À cette époque, c’est l’émergence des Pearl Jam, Rage Against the Machine, Soundgarden et Nirvana. Paradoxalement, ce sont les pièces acoustiques de ces formations qui touchent davantage le jeune Ian Kelly, « rebelle au cœur tendre ».
Sans avoir l’âge requis pour commander une bière, il parcourra les bars avec Jim-Bob and the Flying Chickens. De fil en aiguille, le jeune autodidacte deviendra technicien de scène, notamment au mythique Spectrum de Montréal.
Un indéfectible sens de la camaraderie s’installe. « C’est l’époque de la chandelle brûlée par les trois bouts. Mais les amis sont toujours là pour réparer les frasques », indique l’équipe du musicien.
Avec Alanis Morissette
Un soir de 2004, « un peu par hasard », il se retrouve à faire la première partie d’Alanis Morissette au théâtre Saint-Denis. Les exemplaires de son album produit à compte d’auteur, qu’il avait apportés pour la vente après sa prestation, s’écoulent le temps d’une pause. « Et si c’était possible? », se dit-il alors, encore grisé par l’électrochoc que vient de lui témoigner le public.
Quatre enfants et deux décennies d’abstinence plus tard, c’est auprès des siens, dans son studio maison de Morin-Heights, que Ian Kelly confectionne des albums. Il a présenté une douzaine d’albums et de jeux courts.
