ÉDUCATION. Le projet d’inverser les horaires en faisant débuter plus tôt le matin les écoliers du primaire et plus tard ceux du secondaire soulève des inquiétudes, particulièrement chez des parents d’élèves athlètes du sport-études.
Le comité de parents de la Commission scolaire des Hautes-Rivières, qui se réunit le 2 novembre, doit émettre un avis avant que le conseil des commissaires ne statue, le 15 novembre.
Les parents estiment que ces jeunes seraient pénalisés en commençant plus tard, en après-midi, la pratique de leur discipline. Une pétition a été lancée pour s’opposer à la modification d’horaire.
Patinage Québec, dans une lettre signée par Anne Desjardins, la coordonnatrice Clubs et régions, indique être préoccupé par les changements envisagés.
Près de 300 élèves athlètes
Cette année, parmi les 17 000 élèves de la Commission scolaire, 103 enfants de 5e et 6e années du primaire sont inscrits à une concentration sports-arts-études. Au secondaire, ils sont 179 élèves, dont 150 inscrits à une concentration et 30 élèves reconnus par une fédération sportive comme athlètes.
La décision de la Commission scolaire d’inverser les horaires s’appuie sur des études voulant que les petits du primaire soient plus attentifs tôt le matin. Quant aux adolescents du secondaire, il serait préférable pour eux de commencer plus tard en avant-midi après une nuit de sommeil plus longue.
Cette modification amène des changements au programme sports-arts-études. Il y a un décalage de 45 minutes, précise le directeur du Service des ressources éducatives aux jeunes et du transport scolaire, Alain Camaraire. Présentement tous les élèves de sports-arts-études commencent les cours à 8h et terminent au plus tard la pratique de leur discipline à 16h30. Si le projet est voté par les commissaires, ils termineront au plus tard à 17h15.
Si tous les élèves concernés par le programme continuaient d’entrer à 8h, les coûts seraient déraisonnables, notamment pour le transport scolaire.
Quant aux inquiétudes concernant le nombre d’heures de pratique sportive suffisante pour maintenir l’accréditation, M. Camaraire indique que la Commission scolaire est en discussion avec le ministère de l’Éducation et est en contact avec les fédérations de patinage, de natation et de gymnastique.
