Un achalandage record dans les vergers
La saison 2020 aura été l’une des meilleures pour les producteurs maraîchers, dont les pomiculteurs. La clientèle était au rendez-vous dans les vergers afin d’encourager ces commerces locaux.
« C’est une belle saison. On a un achalandage exceptionnel. Les gens cherchent des activités à faire et ils souhaitent encourager l’achat local. C’est ce que l’on se fait dire », affirme Benoît Bouthillier, propriétaire du Verger Trois pommes, à Rougemont. Il précise que la qualité de la pomme était aussi exceptionnelle cette année.
Il estime que 75 % des personnes qu’il a accueillies à son verger y venaient pour la première fois. « On espère les revoir dans les prochaines années », souligne-t-il.
Les deux dernières fins de semaine de septembre ont été les plus achalandées pour l’ensemble des vergers, selon celui qui est également vice-président de Tourisme Rougemont.
Chaque endroit a une capacité différente selon la superficie de la terre afin de respecter la distanciation. « Il n’y a pas eu de problème de surcharge », affirme-t-il.
« Les gens cherchent des activités à faire et ils souhaitent encourager l’achat local. » – Benoît Bouthillier
Respect des normes
Les prochains week-ends devraient être moins occupés, surtout en raison de l’évolution de la pandémie. Normalement, les pommes sont cueillies jusqu’à l’Action de grâce.
« La santé publique demande à ce que les gens ne changent pas de zone. J’espère que ce sera respecté. On ne veut pas demander les papiers. C’est à chacun de se discipliner », estime M. Bouthillier.
Il ajoute que des policiers à cheval de la Sûreté du Québec circuleront dans la municipalité afin de faire de la prévention et d’intervenir au besoin. Les pompiers sont aussi disponibles pour assurer la sécurité si nécessaire.
Mesures ajoutées
Sinon, de manière générale, chacun des vergers a mis en place les mesures prescrites pour le lavage de mains et le respect de la distanciation, par exemple dans des petits kiosques.
Des activités ont aussi été abandonnées cette année, comme les jeux gonflables, les chansonniers et les balades en tracteur, qui causaient des attroupements ou nécessitaient de désinfecter régulièrement. « On souhaite pouvoir les remettre l’an prochain », affirme M. Bouthillier.
Le surplus de pommes, bien qu’il ne sera sûrement pas si important cette année, est envoyé dans des compagnies où le fruit est transformé, par exemple en jus.