Les animaux et le coronavirus
En cette période d’isolement collectif, quelle est la marche à suivre pour les fidèles animaux domestiques qui agrémentent notre vie?
Pierre Bourbonnais, directeur général de la SPCA Roussillon, qui dessert Chambly, reçoit des centaines d’animaux abandonnés annuellement. Celui-ci se plie aux consignes médicales émises par l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec (OMVQ), consignes qui, tout comme la situation entourant le coronavirus, évoluent dans le temps.
« Ce que dit l’ordre, c’est qu’actuellement, il n’existe aucune preuve indiquant que les animaux de compagnie puissent être infectés par ce virus ni qu’ils puissent le transmettre à l’humain.
Toutefois, comme on sait que le virus peut survivre quelques heures sur des surfaces sèches et plus longtemps sur des surfaces humides (cela varie aussi selon la température), il est logique de penser que le virus survit un certain temps sur le poil d’un animal », nuance Pierre Bourbonnais.
Tout comme une poignée de porte ou une table, le pelage de l’animal peut servir d’intermédiaire s’il a été touché par quelqu’un d’infecté. Il est donc prudent, en ce moment, de limiter les contacts de votre animal avec des personnes hors de votre cercle s’ils ne sont pas nécessaires.
« C’est le moment de restreindre le mouvement des animaux et de ne pas laisser se promener son chat. » – Pierre Bourbonnais
Isolement avec animaux
Est-ce qu’être en isolement veut dire sans animaux?
« On ne reçoit pas plus d’animaux en cette période. On peut être isolé avec son animal. Comme pour les humains, toujours en raison de la surface de l’animal qui peut propager le virus, il faut éviter que l’animal soit en contact avec des gens provenant de l’extérieur. C’est le moment de restreindre le mouvement des animaux et de ne pas laisser son chat se promener. Ce serait se mettre à risque », explique le directeur général.
Le refuge est temporairement ouvert au public mais sur rendez-vous seulement pour l’adoption, la réclamation d’animaux trouvés et la prise en charge d’animaux errants en besoin de soins immédiats.
Des protocoles additionnels de biosécurité ont été mis en place et évolueront selon la situation. Si vous revenez de l’étranger, avez été en contact avec quelqu’un ayant contracté la COVID-19 ou présentez des symptômes de grippe, le refuge demande de vous abstenir de vous présenter sur place.