Aucun changement malgré l’intervention du ministre de l’Éducation

Par adaeebeaulieu
Aucun changement malgré l’intervention du ministre de l’Éducation

ÉDUCATION. La présidente de la Commission scolaire des patriotes (CSP), Hélène Roberge, ne compte toujours pas déposer une demande pour agrandir l’école secondaire de Chambly. Elle maintient sa position malgré le fait que le ministre de l’Éducation, Sé

Dans sa lettre, le ministre a mentionné « qu’il existe des différences concernant l’interprétation de la mesure 50511, Ajout d’espace pour la formation générale dans les règles budgétaires en investissements pour les années 2015-2016 à 2017-2018. »

« J’ai l’intention de corriger celles-ci lors de la publication des prochaines règles budgétaires en investissements pour l’année 2017-2018 afin de confirmer qu’elle vaut également pour les écoles secondaires », a-t-il écrit.

Ce changement concerne la portion de la mesure sur les exceptions dans les cas où il n’y a pas un manque d’espace sur l’ensemble du territoire de la commission scolaire.

« Le ministre peut autoriser des projets qui ne respectent pas cette règle dans les cas des régions urbaines qui présentent une importante densité ou en lien avec la situation géographique ou l’intégration sociale des élèves », est-il écrit.

Toutefois, selon Hélène Roberge, ces exceptions ne s’appliquent pas à Chambly. «Par exemple, la situation géographique, ce qui vient à l’esprit, c’est une région comme la Gaspésie, où le territoire est tellement grand que peut-être une école secondaire pourrait dire qu’il y a de l’espace sur son territoire, mais si c’est à 150 km, ça ne fait aucun sens», affirme-t-elle.

« La précision que le ministre veut apporter aux règles budgétaires, ça ne change pas le fait qu’il faut faire la démonstration qu’il y a un manque d’espace et ce n’est pas le cas », ajoute Mme Roberge.

Le commissaire de Chambly, Christian Huppé, partage le même point de vue. « Il fallait un engagement du ministre que la situation de Chambly se qualifie comme exception pour que le conseil puisse à nouveau se pencher sur la question », déclare-t-il.

Réactions

Les élus et le président du conseil d’établissement de l’école secondaire de Chambly, Jean Brûlé, déplorent une telle décision.

Le député de Chambly, Jean-François Roberge, est extrêmement déçu. « Je ne peux pas croire qu’elle va s’obstiner à être contre ce projet-là qui rassemble tous les acteurs de la communauté ici à Chambly », affirme-t-il.

Pour sa part, le maire de Carignan, René Fournier regrette qu’il n’y ait pas de volonté politique.

« Il faut que Mme Roberge arrête de se réfugier derrière le texte de loi. Elle ne veut pas le faire alors qu’elle assume de la responsabilité de sa décision », déclare, quant à lui, le maire de Chambly, Denis Lavoie.

Jean Brûlé ne se laisse néanmoins pas décourager et songe à entreprendre une action pour faire changer la situation en plus haut lieu.

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