Vallée-du-Richelieu-Rouville : le rôle du député fédéral en clair
Le 28 avril prochain, les citoyens du territoire de Beloeil-Chambly éliront leur député fédéral. Mais qu’attendent-ils de lui?
Rencontrés dans la rue à Chambly, les électeurs tiennent tous à peu près le même discours. « Je ne m’y connais pas assez pour savoir pour qui voter », ou encore « Je ne sais pas quelles causes soutenir ». Allez, l’une d’entre elles s’y risque, « Je veux des subventions pour mon association », ou une autre femme lance, « Il faudrait que notre député fédéral tienne tête à Donald Trump ».
Aider au local
Du côté des élus municipaux, les idées sont plus précises quant au rôle d’un député fédéral. Pour Jean-Philippe Thibault, élu de Chambly, les enjeux des élections sont clairs. « Les députés fédéraux sont d’excellents leviers d’influence, ils peuvent porter les priorités locales à un niveau national. Encore plus important, si nous avons besoin de soutien financier pour nos projets – routes, logements, infrastructures -, le fédéral a les poches plus profondes que nous. »
Mario Gattuso, élu de Richelieu, lui emboîte le pas. « Notre population grandit, a atteint même les 6 000 habitants, mais notre périmètre urbain est au maximum. La Communauté métropolitaine de Montréal nous oblige à la densification. Il faut donc construire des infrastructures et le député fédéral est un soutien financier important. Le député fédéral pourrait nous aider, ainsi que les villes des alentours, pour les logements sociaux et les défis environnementaux. »
À Carignan, le maire, Patrick Marquès, espère que le député fédéral aura la voix pour représenter sa ville au Parlement. « Le député fédéral est une courroie de transmission essentielle entre les besoins locaux et les ressources fédérales. Il peut faire entendre les besoins et les priorités de Carignan au Parlement, que ce soit en matière d’infrastructures, d’environnement, de transport, d’économie ou de sécurité publique. Il peut aussi soutenir la ville et les organismes locaux dans leurs demandes de subvention, les projets d’eau potable, aider à l’amélioration des réseaux de transport collectif de la Rive-Sud ou encore encourager la transition écologique par projets de protection des milieux naturels comme la rivière Richelieu. »
Du côté de Marieville, l’élu municipal Marc-André Sévigny a pointé les enjeux de sa municipalité. « Pour ma part, je m’attends à ce que le député fédéral soutienne Marieville en tant que gouvernement de proximité jouant un rôle essentiel pour la communauté. Je me range derrière les sept priorités que l’Union des municipalités du Québec a formulées aux partis politiques fédéraux, entre autres, la bonification du Programme de transfert pour les infrastructures d’eau et collectives du Québec, prévoir des sommes pour les infrastructures récréatives et sportives, le maintien du Fonds canadien pour les infrastructures liées au logement et le transfert de toutes nouvelles sommes destinées aux municipalités dans un délai maximal de six mois. »