Une sortie en kayak en mémoire du fondateur
La traditionnelle première sortie hivernale en kayak du début d’année d’Enviro kayak, fondé par Michel Lajoie, s’est encore déroulée en 2020 malgré le décès du Carignanois l’an dernier.
Depuis une dizaine d’années, des kayakistes, guidés par M. Lajoie, effectuaient une sortie hivernale en kayak sur le fleuve Saint-Laurent en début d’année. Celle de l’an dernier avait malheureusement été marquée par le décès de ce dernier.
Des kayakistes ont décidé de continuer l’expérience. « Sortie de la nouvelle année 2020 entre amis. Nous avons été unis par le boss. Une pensée pour toi, notre cher Michel. Avec amour, de ta gang », peut-on lire sur la page Facebook d’Enviro Kayak en date du 5 janvier. Un internaute leur répond : « Félicitations d’avoir perpétué cette tradition si appréciée de Michel. »
Il n’a pas été possible de parler avec quelqu’un de l’organisme.
Son décès
Le rapport du coroner, complété à la fin mai, explique les circonstances de cette tragédie. La coroner Karine Spénard conclut à un décès par noyade et accidentel. L’expérience de M. Lajoie et les éléments de sécurité ne sont pas mis en cause dans ce triste événement.
« Nous avons été unis par le boss. Une pensée pour toi, notre cher Michel. » – Enviro Kayak
On décrit dans le rapport que M. Lajoie pratiquait le kayak depuis 1996 et était membre de la Fédération québécoise de canot et kayak. Il avait suivi des formations. Son kayak convenait aux eaux tumultueuses. Il portait une veste de flottaison et avait avec lui l’équipement de sécurité.
M. Lajoie était accompagné de cinq autres kayakistes. À Enviro Kayak, on avait précisé au Journal l’an dernier qu’une expérience suffisante et le matériel adéquat étaient nécessaires pour y participer. Les sorties hivernales avaient lieu quand les conditions climatiques le permettaient et elles pouvaient être annulées si la sécurité n’était pas garantie.
Dans le rapport, on indique que le kayakiste avait tenté de prendre des photos et de tourner une vidéo à proximité d’un navire en mouvement. « Il a dû se rapprocher du bateau sans probablement se rendre compte de la proximité avec celui-ci. Au moment où il a réalisé qu’il se mettait à risque, il était trop tard et il a été entraîné par l’effet combiné du courant et de la force dégagée par le mouvement du navire dans l’eau », indique-t-on.
Il était parti de Cap sur Mer, à Longueuil, pour se rendre au Vieux-Port de Montréal et ensuite faire le chemin inverse. L’incident est survenu près du Vieux-Port.