Une nouvelle vie
Teresa Ramirez, agente de communication chez Intégration compétences (IC), a bénéficié des services de l’organisme lorsqu’elle est arrivée au Québec.
Teresa Ramirez ne parlait pas français en 2014. C’est l’année où elle est arrivée du Mexique. Arrivant avec un visa touriste, elle n’avait pas le droit d’aller en francisation. Désirant profondément s’intégrer à la société québécoise, elle a appris par elle-même. » J’ai appris le français en écoutant la télévision, en lisant le journal et en parlant avec les gens « , confie-t-elle. Depuis cinq ans, elle travaille chez IC. » Je suis reconnaissante envers mon employeur. C’est ma première expérience ici, au Québec « , exprime avec le sourire la femme.
IC a rencontré 252 personnes issues de l’immigration du 1er janvier au 31 décembre 2021. En premier lieu, l’organisme qui dessert le territoire fait une évaluation des besoins du nouvel arrivant. Aider à obtenir la carte d’assurance maladie ou le permis de conduire, trouver un logement et accompagner l’inscription d’un enfant à l’école/garderie font partie des actions concrètes que pose IC. » Certains sont plus débrouillards et peuvent remplir, par exemple, des formulaires gouvernementaux seuls. D’autres ont besoin de plus d’accompagnement « , précise Mme Ramirez.
» La première chose que l’on fait, c’est d’insister sur la francisation. » – Teresa Ramirez
Aider à franciser
Selon les dernières statistiques, la langue française a pris du recul au Québec. IC contribue à ce que les nouveaux arrivants se francisent. Le service pour les immigrants est offert en français, en anglais, en espagnol, en arabe et en russe. » Ça aide à la communication, mais la première chose que l’on fait, c’est d’insister sur la francisation « , fait miroiter l’agente de communication. Des ateliers, notamment de rédaction littéraire, permettent d’apprendre la langue de façon ludique. À Chambly, la majorité des immigrants qui passent entre les mains d’IC viennent d’Amérique latine.
Jumelage interculturel
L’organisme propose également des sorties culturelles comme la cabane à sucre ou la cueillette de pommes. Un mélange interculturel s’opère à travers ce que Mme Ramirez nomme des » jumeaux d’accueil « . Les jumeaux d’accueil sont des gens du Québec ou bien installés ici. Ils s’engagent à faire des activités avec les nouveaux arrivants dans lesquelles il y a discussions, échanges sur la vie d’ici, visites de différents lieux, etc. L’activité peut être aussi banale que d’accompagner les immigrants à l’épicerie.