Une famille de Chambly part à l’aventure

Munis de leurs sacs à dos et d’une petite valise, Annie Bourassa, Jean-Philippe Mailhot et leurs enfants, Mélodie et Anthony quitteront leur maison à Chambly le 30 juin, pour parcourir le monde en famille, pendant un an.

Le Journal de Chambly a rencontré les quatre voyageurs, quelques jours avant le grand départ. Une pile de Post-it, sur lesquels est écrit un décompte des jours avant de partir se trouve au centre de la table de cuisine.

« J’ai hâte, on a commencé le décompte à 100 et on est maintenant rendu à 18 jours ! » s’exclame la petite Mélodie, âgée de 9 ans.

Comme première destination, la famille de Chambly s’arrêtera en Croatie. Ensemble, ils traverseront près de 16 pays, de l’Europe à l’Asie, en bifurquant par l’Océanie et en revenant par l’Amérique du Sud.

Au cours de ce périple, Anthony, âgé de trois ans, a hâte de découvrir le Legoland au Japon. Mélodie rêve quant à elle au magasin de Pokémon au Japon et de nager avec les dauphins dans la mer.

Choisir où atterrir

Depuis deux ans, la famille fait des recherches pour créer son itinéraire, à l’aide d’Internet, de livres empruntés à la bibliothèque et de documentaires. Chaque membre de la famille a établi sa liste des dix pays qu’il souhaiterait le plus visiter.

Les Chamblyens ont ensuite réservé quelques logements à l’aide de la plateforme Airbnb, afin d’éviter les attraits touristiques et de s’imprégner de la culture locale.

« Les enfants pourront jouer avec d’autres enfants du pays et se sortir du luxe. Ils pourront voir que tous leurs jouets dans leur chambre sont ceux pour toute une communauté », croit la maman.

Ce type d’hébergement permet aussi de cuisiner sur place pour limiter les dépenses en restaurants. La famille a aussi choisi une partie des destinations visitées en raison des coûts des billets d’avion. « On s’est budgété le voyage, on ne s’endettera pas », assure M. Mailhot.

Les parents admettent que les derniers attentats de Londres et de Manchester les inquiètent.

« S’il y a de l’instabilité, on va éviter ces pays. On se laisse une flexibilité, on ne veut pas aller dans un endroit sans se sentir en sécurité », lance Jean-Philippe Mailhot, catégorique.

Voyager léger

Dans leurs bagages, les globe-trotteurs se contentent du strict minimum. « On n’amène pas tout le confort de la maison. Le truc, c’est de repartir à zéro et de n’acheter que des vêtements hyper performants et tout petits », explique la maman.

Dans l’un des sacs à dos, elle arrive à traîner tous les vêtements de ses enfants. Le mot d’ordre pour ce périple : éviter le superflu.

« Le sac le plus lourd est le sac d’école de Mélodie », fait remarquer la mère en riant.

Un rêve de longue date

En 2003, le couple a vécu un an à Paris. À leur retour, les amoureux s’étaient promis de vivre à nouveau une expérience à l’international.

« À l’approche de la quarantaine, c’était un bon moment. On voulait prendre le temps de se poser en famille et de se sortir de la routine », indique Mme Bourassa.

Si M. Mailhot travaille en informatique comme pigiste, sa conjointe s’est entendue avec son employeur pour prendre une année sabbatique.

Mélodie poursuivra ses cours pendant l’année avec l’aide de l’école pour guider ses parents dans ses apprentissages, alors que son frère entrera en première année au retour de voyage.

La famille tiendra un blogue où elle racontera toutes ses aventures.

Rens. : quatreautourdumonde.com

Facebook – QuatreAutourDuMonde