Une entreprise à 13 ans

Depuis 5 ans, la Coop d’initiation à l’entrepreneuriat collectif (CIEC) Escouade de Rouville recrute des jeunes de 13 à 17 ans qui viennent en aide à leur communauté en faisant de petits travaux.

Ce sont neuf jeunes entrepreneurs qui s’impliquent dans le projet et qui offrent divers services à la communauté. Tonte de pelouse, désherbage, gardiennage et entretien ménager sont les spécialités qu’ils ont notamment proposées à la population.

« J’ai développé des compétences comptables : bien compter et bien noter comme il le faut. » – Albert Leblanc

Les jeunes ont développé des caractéristiques liées à l’entrepreneuriat comme l’autonomie, la créativité, la confiance en soi, l’esprit d’équipe, etc. Le projet de la CIEC est un lieu de prise en charge, une occasion unique pour les jeunes entrepreneurs de s’approprier les opérations liées à la création et à la gestion de leur propre coopérative.

De multiples fonctions

Afin que l’entreprise fonctionne rondement, chaque jeune avait un rôle. Marketing, comptabilité et ressources humaines sont les trois comités qui se sont unis pour le bien collectif.

Mahée Boileau, Mariane Deschêne et Léa Schwartz étaient dans le secteur du marketing. Leur rôle était de faire la promotion des services de l’entreprise et de lui accorder une visibilité. « J’ai créé des liens avec des amis et je suis plus autonome », explique Mahée, une Marievilloise. Elle y a, entre autres, perfectionné l’utilisation du logiciel de conception graphique en ligne Canva. « On regarde ce que l’on voudrait faire et comment on doit le faire », souligne Mariane, Marievilloise aussi, quant au plan de communication qu’elles ont élaboré ensemble. Parfois, les trois filles de l’équipe marketing n’étaient pas en accord. Elles ont dû faire des compromis. « On essaie de trouver une solution au milieu », ajoute Léa, une Angèloirienne qui a peaufiné son argumentaire afin de faire passer ses idées au sein de l’équipe.

Albert Leblanc est à la comptabilité du projet. Albert, un Césairois, se dit habile en mathématiques. « Je savais déjà comment Excel marchait. J’ai développé des compétences comptables : bien compter et bien noter comme il le faut », mentionne celui qui a tenu à jour le « grand livre ». 

Megan Déry et Noémie Dufresne sont les coordonnatrices de la CIEC.