Une chaîne humaine

Deux Montérégiennes ont eu l’idée de solliciter des habitants de Chambly et Marieville pour envoyer et recevoir des cartes postales durant le temps des fêtes. Histoire de partager des bons mots.

Geneviève Germain-LeBrasseur a pris son clavier pour contacter un maximum de personnes sur les réseaux sociaux. La semaine dernière, elle a sollicité, entre autres, des Chamblyens et Marievillois pour l’aider dans son projet.

« J’ai écrit sur plusieurs groupes afin de recruter des gens qui aimeraient participer, explique la Montérégienne. Je leur demande leur adresse et combien de cartes il désire envoyer. » Le but de cette manoeuvre est d’échanger des correspondances entre inconnus.

Par cette initiative, Geneviève Germain-LeBrasseur veut lutter contre l’isolement durant la période de fêtes qui s’annonce. « Je parlais avec mon amie Julie et on se disait que la vie était triste dernièrement avec les guerres, les hausses de prix, la violence partout et surtout la grève. On s’est alors dit qu’on pouvait faire la différence dans la vie des gens en créant une chaîne d’amour avec des cartes de Noël où des inconnus peuvent envoyer un petit mot à quelqu’un qui peut-être souffre en silence. Cela touche beaucoup plus de gens qu’on ne pense. »

Ensuite, c’est à chacun de faire le nécessaire pour perpétuer cette chaîne. Geneviève Germain-LeBrasseur laisse le libre choix aux particuliers de poursuivre les correspondances. « Si les gens désirent renvoyer une carte è l’expéditeur, ce sera libre à eux, assure-t-elle. Beaucoup de gens préfèrent envoyer et ne pas recevoir alors que d’autres n’ont pas les moyens de payer pour les timbres. Alors, ils peuvent les déposer dans les boîtes à lettres de leur quartier. Chacun devrait recevoir autant de cartes qu’il en envoie. »

« On se disait que la vie était triste dernièrement. » – Geneviève Germaion-LeBrasseur

Une fois les adresses reçus, les adresses sont tirées au sort pour déterminer l’expéditeur et le receveur. « On a débuté le 25 novembre, poursuit la Montérégienne. L’opération devrait durer approximativement un mois. Pour le moment, 100 personnes participent. On est assez fières de nous! »