Une campagne pour survivre
Une campagne annuelle de financement visant 500 000 $, objectif réparti sur les trois prochaines années, est mise en branle pour sauver la Clinique Pro-Santé de Marieville en péril.
C’est une campagne corporative à laquelle s’attaque tout d’abord la nouvelle table de concertation. Ladite table avait été mise sur pied après la tenue d’une assemblée extraordinaire, le 3 avril dernier, au sein de laquelle la clinique avait présenté son état précaire.
« C’est sûr que des erreurs peuvent être faites, mais il n’y avait aucune mauvaise foi dans tout ça. » – Sylvain Lapointe
La table avait le mandat d’ériger une planification stratégique imbriquant la mise sur pied d’un comité de financement. Elle est composée d’une douzaine d’intervenants du milieu, notamment de médecins, d’employés, de membres de la direction générale, du conseil d’administration et de citoyens bénévoles.
À cette démarche de sollicitation ciblant les entreprises locales se grefferont éventuellement des activités populaires permettant d’amasser d’autres sous. « On en est à élaborer le calendrier et à voir comment on s’enlignera pour la prochaine année », identifie Sylvain Lapointe, membre du conseil d’administration de la clinique (CA).
Une clinique en fonction
Entretemps, la clinique, née de l’initiative de citoyens bénévoles en 2015, est toujours en fonction. Sylvain Lapointe mentionne « l’enthousiasme » présent au sein du personnel y œuvrant. « Ils sont heureux de voir que la communauté s’implique pour la pérennité de la clinique. Pour le moment, tout va pour le mieux. On baigne dans l’espoir », rapporte M. Lapointe.
Erreurs administratives
La clinique a révélé publiquement ce qu’elle a nommé comme étant « des erreurs administratives » faites dans le passé. « Les bénévoles construisaient l’avion en plein vol. Personne n’avait participé à la gestion d’une clinique. C’est sûr que des erreurs peuvent être faites, mais il n’y avait aucune mauvaise foi dans tout ça », exprime Sylvain Lapointe. De son côté, le président du conseil d’administration, Daniel Choquette, parle désormais d’un cabinet de campagne, composé de bénévoles « aguerris », ayant été mis sur pied afin d’organiser la démarche annuelle de financement. « Vous pouvez être assurés que ces bénévoles engagés s’assureront que les dons sont administrés avec responsabilité et rigueur pour le mieux-être de notre communauté et la pérennité de la clinique. Les sommes recueillies seront versées à 100 % au financement de l’immeuble de la clinique », avance-t-il. La campagne annuelle de financement a débuté le 15 mai dernier, sous le thème « Pour une communauté en santé, je fais ma part, je participe, je donne ». À lire aussi