Un registre ouvert pour le parc Wilson

Un registre est ouvert pour l’adoption du règlement d’emprunt et l’achat d’un terrain bordant la rivière Richelieu par la Municipalité de Saint-Mathias-sur-Richelieu. Ce sont 373 signatures qui sont requises pour forcer Saint-Mathias d’aller en référendum pour le projet.
La Municipalité désire se porter acquéreuse du terrain pour en faire le parc Wilson. Un emprunt de 600 000 $ est prévu pour l’achat du terrain et a été adopté en séance municipale.
Des citoyens se sont prononcés sur les réseaux sociaux afin d’en bloquer l’adoption sans référendum. Certains ont indiqué, quoiqu’ils ne soient pas contre le projet, qu’il devrait y avoir une analyse détaillée et une consultation citoyenne avant que le projet aille de l’avant.
Les citoyens peuvent aller signer le registre de 9 h à 19 h à la mairie de Saint-Mathias-sur-Richelieu. C’est environ 10 % de la population inscrite à la liste électorale qui doit signer le registre afin que la Municipalité doive enclencher un processus référendaire pour adopter le projet.

Projet

Le terrain riverain que Saint-Mathias désire acheter est situé près du quai municipal.
Le nouveau parc porterait le nom de Wilson, en l’honneur de la famille propriétaire du lot depuis des générations.
« Une occasion unique de faire l’acquisition d’un terrain riverain, central et adjacent au quai municipal, et ce, à très bon prix s’est présentée à la Municipalité récemment, a-t-on expliqué. Avec ce projet, la Municipalité souhaite redonner les rives du Richelieu à sa population et rendre à la communauté sa vocation riveraine. »
Initialement, le terrain avait été mis en vente à environ 1,2 M$. Une annonce de terrain à vendre indiquait un prix révisé à 750 000 $.
Le projet serait financé par un règlement d’emprunt, adopté en séance du conseil municipal. L’emprunt serait réparti sur une période de 20 ans.
L’achat du terrain ne sera pas subventionné, mais l’aménagement futur du parc pourra l’être.

Registres dans la région

Si le registre obtient assez de signatures, ce serait le troisième projet qui nécessiterait un référendum pour son adoption dans la région.
À Chambly, les règlements de lotissement et de zonage devaient passer en référendum pour être adoptés tels quels, mais la Ville a indiqué ne pas vouloir enclencher le processus. Le projet commercial de la 112 a pour sa part été en référendum qui a été accepté par 3 voix.