Un nouvel essai sur l’éducation pour Jean-François Roberge
ENGAGEMENT. Et si on réinventait l’école? Voilà la suggestion littéraire du député de Chambly, Jean-François Roberge, qui traite dans son nouvel essai de sa vision du réseau de l’éducation. On y retrouve un amalgame de ses coups de cœur et de ses coups d
Dans un livre qui s’adresse à tous, le député et porte-parole en matière d’éducation pour la Coalition Avenir Québec, relate 20 anecdotes de son expérience en tant qu’élève ou professeur, tant dans sa classe que dans celle de collègues.
«Je n’ai pas la prétention d’avoir toutes les solutions, mais j’aimerais lancer un débat d’idées, en faisant fi du statu quo. Comment pourrait-on inventer l’école idéale? Donnons-nous le droit de rêver», propose M. Roberge.
Une inspiration
Dans le premier chapitre de son ouvrage, le député raconte comment son enseignant de français au secondaire, M. Simard, a changé sa façon de voir l’éducation.
«Sa passion et son charisme m’avaient frappé. Je m’étais dit de cet être qu’il était le prof idéal. Comment faire pour que tous les profs soient comme M. Simard?», se questionne-t-il.
C’est d’ailleurs grâce à cet enseignant marquant que le député est devenu lui-même enseignant, pendant 17 ans.
Il reproche au gouvernement libéral de manquer de vision à long terme en ce qui concerne l’éducation. «Les gens que je rencontre me font souvent le commentaire que j’en ai une [vision]. J’ai donc pensé mettre par écrit mes idées», ajoute Jean-François Roberge.
Le député défend corps et âme les services aux élèves. Il estime qu’il est possible d’atteindre l’équilibre budgétaire sans y toucher, étant convaincu qu’il existe une marge de manœuvre dans la bureaucratie.
Le député a par ailleurs toujours souhaité la création d’un ordre professionnel des enseignants. «L’enseignement n’est pas un métier, mais une profession», lit-on dans le livre.
Le lancement de son ouvrage Et si on réinventait l’école? aura lieu le 15 avril à 18h à la librairie Larico. Le livre sera également disponible en librairie.
