Un Marievillois face à la mer
Marieville Représentant aux ventes et pompier à Marieville, Martin Paquette a décidé de participer à l’émission Le lot du diable. En partant de rien, il devra participer à l’élaboration d’une mini-colonie en bord de mer. Une récompense de 100 000 $ est au bout.
Le lot du diable : la conquête de la mer replonge les seize candidats dans un contexte historique qui a marqué profondément son époque : la crise économique de 1929. L’économie mondiale s’était tout bonnement effondrée, plongeant des millions de personnes dans des conditions de pauvreté extrême. La cause? La spéculation boursière. Beaucoup de ménages avaient acquis des actions d’entreprises pendant plusieurs années. Les prix montant de manière régulière, beaucoup d’actions affichaient des prix bien au-delà de leur valeur réelle. Le 29 octobre 1929, la population américaine perdait confiance envers les entreprises et vendait ses parts aux plus offrants. Les prix dégringolaient, si bien que beaucoup de particuliers se retrouvaient avec des titres sans aucune valeur! La ruine s’affichait à tous les coins de rues! Pour survivre, la population était prête à tout.
Des conditions de vie misérables
Réunis à Port-Daniel, en Gaspésie, les candidats se retrouvent dans des conditions minimalistes pour tenter de survivre. Leur but : construire un petit établissement de pêche privé afin de sortir de leur condition. Pour cela, ils devront accomplir les mandats proposés par l’inspecteur de la colonie, Louis Champagne, présentateur de l’émission. Le vainqueur sera celui ou celle qui survivra aux épreuves tout en évitant de se faire éliminer par les autres concurrents. Être un bon partenaire, faire preuve de solidarité avec les bonnes personnes et savoir séduire les rivaux potentiels : tels sont les nombreux talents pour réussir à aller au bout. Cent mille dollars sont à la clé!
L’argent n’est pas la priorité
Martin Paquette a participé à l’aventure. Durant un mois cet été, le représentant aux ventes et pompier marievillois a quitté ses proches pour survivre aux épreuves et se mettre à l’épreuve : « J’ai toujours aimé l’aventure et les défis. C’est ce qui m’a poussé à participer à l’émission. De plus, le concept regroupe la forêt, le camping, la survie, la conquête de la mer et la pêche. Le tout en format géant. En y ajoutant le côté social, car il faut posséder cette qualité pour s’intégrer dans le groupe, beaucoup d’arguments m’avaient convaincu de franchir le pas! »
» Comme je dis toujours, je suis excellent en rien mais bon en tout! » – Martin Paquette
Une fois qualifié pour participer à l’émission, il faut désormais briller. Faire du feu, construire une hutte, cuisiner, pêcher, bricoler… Ces actions essentielles ne font pas reculer l’homme de 37 ans : « Je suis quelqu’un d’assez polyvalent. Je sais me servir de n’importe quel outil. Et quand je ne sais pas, j’apprends vite si l’on me montre une fois! Je me décrirais plutôt comme un couteau suisse. Je sais m’adapter aux situations. De plus, la proximité avec les autres candidats ne me gêne pas. Comme je dis toujours, je suis excellent en rien mais bon en tout! »
Les 100 000 $ sont une motivation supplémentaire pour se dépasser en cas de coup dur au moral. Mais le Marievillois assure que l’argent n’est pas la raison première de sa participation : « Bien sûr que je les prends volontiers, mais je suis vraiment attiré par le jeu. Mes amis savent que lorsque je joue, c’est pour gagner! Je viens ici aussi pour m’améliorer en tant que personne. »
Le jeu est présenté par l’acteur Louis Champagne. Il a notamment tourné dans les séries Escouades 99, Appelle-moi si tu meurs ou encore Un gars, une fille. Son titre d’inspecteur de colonies lui donne le rôle d’animateur et d’arbitre.
Trahir ou être trahi
Justement, Martin Paquette devra faire preuve de ruse pour éviter de dévoiler son jeu trop rapidement et se faire expulser prématurément de l’émission par les autres concurrents : « J’ai vraiment envie de me dépasser. Je veux me rendre le plus loin possible tout en restant moi-même le plus longtemps. Je m’attends à trahir ou à me faire trahir pendant l’émission. Mes amis savent que lorsque je joue, je ne suis pas un tricheur. Là, la trahison est permise, c’est bien correct si j’en suis victime. Mais je pourrais aussi en être l’auteur! Je n’aurais aucun problème avec ça. »
Revenu à la vie normale en juillet, l’aventurier cache l’issue de l’émission à ses proches. Pour connaître ses péripéties, il faudra suivre chaque épisode les vendredis soirs à 20 h sur Historia et en simultané sur Séries Plus : « Je ne peux strictement rien dire. Seul mon chef au travail peut deviner à peu près à quel point je me suis rendu, puisque j’ai repris mes activités professionnelles dès mon retour. Le dévoilement de l’émission avec l’identité des candidats s’est fait récemment. Les gens n’étaient pas au courant et désormais, ils ont hâte d’en savoir plus! Je m’attends à ce que l’on me sollicite davantage pour parler des expériences que j’ai vécues au fil des émissions. »
Amusé, son entourage connaît bien le personnage qui devra évoluer dans un environnement qu’il ne maîtrise pas au premier abord : « Je suis quelqu’un qui prend beaucoup de place. Donc, mes proches veulent savoir comment je vais me débrouiller, sourit-il. De plus, la première et unique saison de l’émission a eu lieu cinq ans auparavant. Il subsiste quand même du mystère autour du déroulement du scénario. Mais tous savent que lorsque je joue, gagner est important. »
Le lot du diable, tous les vendredis soirs à 20 h, à partir du 11 novembre, sur les chaînes Historia et Séries Plus.