Un marché aux artisans

Heureuse du succès du marché de Chambly, la Ville a décidé de prolonger l’expérience avec un marché de Noël cet hiver. Un gros coup de pouce pour les commerçants locaux.

C’est certainement Noël avant l’heure pour plusieurs artisans chamblyens et ceux des villes voisines. La Ville de Chambly a annoncé, lors de la dernière assemblée municipale, l’ouverture du marché de Noël au parc des Ateliers, le samedi 25 novembre ainsi que les 2, 9 et 16 décembre, sous le désormais traditionnel chapiteau.

Un espace chaleureux

François Pellerin, président du conseil d’administration (CA) du marché public, ne cache pas sa satisfaction de voir le rendez-vous avec les professionnels du secteur se prolonger durant l’hiver. « Le chapiteau sera fermé sur les côtés et chauffé. Ce sera bien plus agréable pour les marchands et les clients. Désormais, les gens sauront qu’il y a un toit et ils seront bien plus motivés à venir. »

Les marchés de Noël sont l’occasion pour des artisans de montrer leur savoir-faire. François Pellerin espère bien que celui de Chambly ne dérogera pas à la règle. « Cela donnera une vitrine surtout au non-alimentaire. Il existera même une alternance pour les peintres, les sculpteurs, les vendeurs de bijoux ou de crèmes. Nous voulons qu’il y en ait pour tous les goûts. »

Relève de la Ville

C’est désormais la Ville qui gère le marché, au plus grand bonheur du président du CA du marché public, qui se retire peu à peu du monde professionnel. « On voulait que la Ville nous donne un coup de main, mais on a plutôt eu une bonne tape dans le dos, se félicite-t-il. Organiser un CA des commerces et artisans, ainsi qu’élaborer les suivis demandent beaucoup de temps. Il ne faut pas oublier que nous le faisions bénévolement et, en tant que professionnels, nous avons aussi des obligations. Par conséquent, la relève prise par la Ville est une très bonne chose pour nous. »

De son côté, François Pellerin se désengage de ses missions auprès du monde économique chamblyen, dont le garde-manger de François, duquel il était le propriétaire. « Je pars en retraite. J’ai besoin de prendre du recul. L’important, pour moi, est de laisser une belle organisation à la communauté. »