Tous d’une seule voix
La chorale de l’école Madeleine-Brousseau participe au projet Hexaphone, lancé par la Ville de Chambly. Les enfants chanteront virtuellement avec Arianne Moffatt.
La réputation de la chorale de l’école Madeleine-Brousseau de Chambly a fait son chemin. « C’est vraiment la particularité du projet Hexaphone, sourit Marc-André Bouchard, professeur de musique à l’établissement. C’est la Ville de Chambly qui nous a contactés pour participer à cet événement. » Trente élèves de 5e et 6e année chanteront de manière virtuelle avec la célèbre chanteuse Ariane Moffatt à l’occasion des journées culturelles au Pôle culturel de Chambly, du 15 octobre au 26 novembre.
« On a semé une graine, renchérit sa collègue Amélie Grenier. Certains élèves ont récolté leur travail de l’année scolaire précédente lorsqu’ils ont remporté la médaille d’or au CanadaFest de musique. » Le projet Hexaphone, réalisé par le studio montréalais Troublemakers, connecte donc cinq modules disposés en cercle, interprétant une chanson. Ils se chargeront individuellement d’émettre les paroles, la musique ou les choeurs.
Réputation
Au centre de ce dernier, vous entendrez l’ensemble harmonieusement. Mais si vous vous approchez de l’un d’eux, alors le son émis par le module le plus proche sera mis en valeur par rapport aux autres. La voix d’Ariane Moffatt sera diffusée sur l’un d’eux, tandis que les quatre autres seront composés par les jeunes Chamblyens.
« On voulait rayonner, ça commence fort, assure Amélie Grenier. C’est un événement très valorisant pour les enfants. » D’ailleurs, les projets musicaux lancés par les deux professeurs ont provoqué une caisse de résonance telle que plusieurs nouveaux élèves veulent s’y joindre. « On commence à déborder au niveau des inscriptions, reconnaît Marc-André Bouchard. Nous avons 32 guitares, alors nous ne pouvons pas aller au-delà de ce nombre pour notre ensemble. Mais on a créé un engouement certain. »
L’agenda du groupe musical se remplit avec la chorale de Noël, qui ira chanter dans une résidence. « L’année dernière, on contactait le monde. Maintenant, c’est l’inverse, poursuit l’instituteur. C’est vrai que nous ressentons un sentiment de fierté, mais au départ, on le fait pour les enfants. Cela leur permet de s’exprimer et de se valoriser dans quelque chose de différent. »