Sylvain Morissette met en demeure la mairesse de Saint-Mathias

JUDICIAIRE. Quelques semaines après le règlement hors cour d’un litige opposant la mairesse de Saint-Mathias-sur-Richelieu, Jocelyne G. Deswarte, au citoyen Sylvain Morissette, un nouveau conflit a éclaté entre eux menant à une mise en demeure.

La mairesse réclamait 20 000$ au citoyen et opposant politique, pour avoir diffusé des allégations et insinuations diffamatoires à son égard par le biais de sa page Facebook, Parlons St-Mathias.

« Nous avons mis fin à la poursuite, pour le bien-être des citoyens. À l’assemblée publique, elle a brisé les conditions de confidentialité de notre entente », reproche M. Morissette.

Lors d’une séance extraordinaire le 16 février, un remboursement de frais judiciaires a été voté. La mairesse a justifié sa démarche en indiquant qu’elle avait suivi les conseils de l’Unité permanente anticorruption (UPAC). Elle a également mentionné que sa famille avait trouvé cette période difficile et que sa demeure avait été visée par du vandalisme.

« Pour l’instant, j’ai payé une avocate. On analyse les enregistrements et on s’en va vers une poursuite si elle ne veut pas régler ça », martèle le citoyen.

« Si elle n’est pas capable de s’affirmer, ce sont les tribunaux qui vont lui montrer », affirme-t-il.

En février, la mairesse a obtenu près de 50 000$ pour couvrir les honoraires professionnels qu’elle a dû verser à la firme Cayer Ouellette, qui la représentait dans ce dossier.

Pas de suite

Jocelyne G. Deswarte ne compte pas donner suite à la mise en demeure de Sylvain Morissette, jugeant que le dossier est clos.

 « Je n’ai rien dit, je n’ai rien fait, argue-t-elle. Je ne répondrais pas à cette mise en demeure. C’est sa décision. C’est du harcèlement, de l’acharnement. Pourquoi appeler un avocat encore? Ça va coûter des sous alors que je n’ai rien à me reprocher. »

En collaboration avec Xavier Demers