Les stèles seront réparées d’ici trois semaines
Les stèles à affichage numérique, achetées par la Ville de Chambly en mai 2017, ont fait défaut durant le congé des Fêtes. Depuis ce temps, elles sont éteintes. Le directeur général de Chambly, Michel Larose, a indiqué qu’elles seront réparées dans environ trois ou quatre semaines.
Selon M. Larose, ce serait un défaut d’une puce électronique qui alimente les modules qui aurait causé le problème d’affichage.
« D’autres stèles achetées de cette compagnie-là dans d’autres villes ont eu le même problème, a indiqué le directeur général de la Ville. Pour l’instant, elles sont toutes fermées. »
Les quatre panneaux que la Ville s’était procurés de la compagnie Enseignes CMD sont tombés en panne durant la vague de froid intense qui a affecté la région entre Noël et le jour de l’An.
Michel Larose a affirmé que c’est l’entreprise elle-même qui assurera le remplacement des puces et qui assumera le coût des réparations.
« Tout est encore sous la garantie », a-t-il ajouté.
Mauvaise qualité ?
L’entrepreneur Jacques Potvin, de la compagnie Affichage Locavisuel, qui n’avait pas soumissionné lors de l’appel d’offres, a véhément critiqué le choix de Chambly concernant les stèles.
« Il y avait un soumissionnaire de qualité supérieure, a souligné M. Potvin. Souvent, les Villes se cachent sous le couvert du plus bas soumissionnaire conforme. Maintenant, c’est la population qui va payer pour un produit de qualité inférieure. »
« D’autres stèles achetées de cette compagnie-là dans d’autres villes ont eu le même problème. »
– Michel Larose
« Quand il y a un produit à 10 $ et un autre, à 100 $, ce n’est pas la même chose, a-t-il ajouté. J’ai essayé de convaincre le directeur des Travaux publics, Michel Potvin, mais il n’a rien voulu savoir. »
Retard de livraison
Ce n’est pas la première fois que ces panneaux posent problème.
L’appel d’offres pour l’acquisition et l’installation des stèles prévoyait un délai de quatre semaines après l’adjudication du contrat pour la livraison des quatre panneaux. L’entrepreneur Jacques Potvin avait dénoncé cette situation, indiquant que le délai était irréaliste.
« Avec un délai comme celui-ci, la Ville a empêché des entreprises de soumissionner, a déploré M. Potvin. À moins qu’une entreprise ait déjà en sa possession des stèles comme celles demandées, c’est impossible à réaliser. Là où le bât blesse, c’est que la Ville n’aurait jamais dû faire ça. Il y a aussi l’entreprise Enseignes Dominion qui s’est abstenue de soumissionner et ce n’est pas la seule. »
Or, plus de neuf semaines après l’octroi du contrat à Enseignes CMD, les stèles manquaient toujours à l’appel.
Une clause contractuelle indiquait que chaque jour de délai supplémentaire entraînait une pénalité de 500 $.
« Effectivement, il y a eu des délais. Les pénalités ont été appliquées », a déclaré le directeur général, Michel Larose.
Les pénalités ont donc totalisé 11 000 $, plus taxes, sur le contrat d’une valeur de 147 168 $.
Quatre autres entreprises avaient soumissionné, pour des montants variant entre 157 000 $ et 285 000 $. Une des quatre soumissions avait été déclarée non conforme.
« C’est un dossier que je ne lâcherai pas », a conclu Jacques Potvin.