Cancer du sein

Sous une pensée positive

L’initiative de prêter son véhicule à une bande de jeunes dans le cadre de leur bal de finissants est une « bonne action » motivée par le cancer qu’a subi la Chamblyenne Andrea Garceau.

Le diagnostic est tombé le 7 octobre 2022 pour Andrea Garceau. C’est un cancer du sein stade 3, à 35 ans, qui l’a happée.

La masse a été trouvée au mois de juillet de la même année. Elle a ensuite été confrontée à quatre mois de chimiothérapie. S’est ensuivie une mastectomie partielle. Maintenant, elle en est au stade de la radiothérapie.

Hormonothérapie à long terme

La citoyenne de Chambly aura de l’hormonothérapie, à tout le moins pour les cinq prochaines années, voire les dix prochaines.

Sa chimiothérapie s’est déroulée à l’hôpital du Haut-Richelieu. Il en va de même pour sa chirurgie. Sa radiographie se déroule, quant à elle, à l’hôpital Charles-Le Moyne. Elle en est au traitement 16 d’une série de 19, sur une base quotidienne.

« Le cancer a certainement changé ma perspective sur la vie. J’ai une seconde chance pour faire le bien autour de moi. Le cancer a été un coup fort », exprime Mme Garceau.

« Maintenant, je veux faire des contributions positives et significatives dans la vie des autres, une petite bonne action à la fois. »  – Andrea Garceau

Enfant autiste

Andrea Garceau est mère de trois enfants. L’aîné du trio est autiste. « J’avais peur », émet la femme qui a décidé de diffuser son histoire sur les réseaux sociaux. Ce qu’elle nomme comme une « aventure » lui a permis de mettre de l’avant sa pensée positive. « Maintenant, je veux faire des contributions positives et significatives dans la vie des autres, une petite bonne action à la fois », fait-elle refléter.

Dernière chimiothérapie

Andréa Garceau a exposé ses états d’âme dans un groupe qu’elle a créé sur les réseaux sociaux. Deux semaines avant sa dernière chimiothérapie, en février, elle a écrit ce qu’elle vivait. « Je feel pas. La fatigue est violente. Je dors des dix à onze heures par jour et ce n’est pas suffisant », exprimait alors la combattante à ce moment. Elle en profite également pour souligner le dévouement des infirmières et de l’équipe médicale qui l’accompagnent.

Dans la foulée, la travailleuse sociale la mettra en lien avec un soutien psychologique. « Il n’y a aucune honte à aller chercher de l’aide professionnelle en temps de besoin ou de crise. En ce moment, j’en ai  besoin. Je demeure positive et forte, même mon chandail le dit », considère la gestionnaire de projets, en arrêt de travail depuis octobre 2022.