« Sortir la tondeuse » 

Alors que la neige se fait attendre, les motoneigistes commencent à s’inquiéter. Donald Viens, président du Club de motoneige du Centre de la Montérégie, est persuadé que les chemins porteront bientôt leur grand manteau blanc.

La météo est désespérante pour les amateurs de neige. Des températures souvent positives, un ciel clair… bref, des conditions anormales pour un hiver québécois et une absence de flocons qui confirment le réchauffement planétaire. Pour les amateurs de motoneige, la saison 2024 commence mal.

Mais Donald Viens, président du Club de motoneige du Centre de la Montérégie, ne perd pas espoir. Il est persuadé que la saison ne va pas tarder. D’ailleurs, il est prêt à enfourcher son engin, tout comme les autres membres de l’association, dès les premières chutes de neige. « C’est vrai que nous sommes un peu inquiets, explique-t-il. L’année dernière, les pistes étaient prêtes à la mi-janvier. Actuellement, nous sommes encore dans l’incertitude, mais on espère la neige pour début février. Il est bien possible qu’il tombe prochainement 30 centimètres et la saison va décoller! »

Dans la région, des sentiers de motoneige passent par Carignan, Chambly, Richelieu, Marieville pour aller encore plus loin au-delà de Rougemont et de Saint-Césaire. Les dirigeants du club de motoneige ont pris les devants pour ne pas être surpris par la neige et les premiers pratiquants qui souhaitent s’y risquer.

« Tous les sentiers sont prêts, précise Donald Viens. On vérifie si des branches ne sont pas tombées sur les chemins et sont dangereuses. On travaille sur tout le périmètre depuis septembre, ce serait décevant que la neige ne soit pas au rendez-vous. D’ailleurs, on est davantage prêts à sortir la tondeuse pour couper le gazon en ce moment! », ajoute-t-il en riant.

L’ensemble du Québec touché

Passionné de son activité, le président du Club de motoneige du Centre de la Montérégie est habitué à voyager pour découvrir de nouveaux paysages. « On va dans d’autres régions et ce n’est pas fameux non plus. On voit bien qu’il n’y a pas de neige dans les montagnes, on ne peut pas y skier. Pour pratiquer la motoneige, nous devons faire entre quatre et cinq heures de voiture, ça commence à être dispendieux! »

Les motoneigistes les plus optimistes ont réservé leur droit d’accès sur les sentiers fédérés avant le 9 décembre, alors qu’il coûtait 440 $. Depuis, il en revient à 530 $ pour le reste de la saison. Si des inspecteurs constatent qu’un motoneigiste fréquente un sentier fédéré sans droit d’accès, il devra débourser 900 $. Enfin, les circuits hors-pistes sont aux risques et périls des utilisateurs. Pour se procurer un droit d’accès, il suffit de se connecter au site Internet de la fédération, fcmq.qc.ca.