S’investir à la retraite

Marielle Duquette et Micheline Allard oeuvrent quotidiennement dans le club des aînés de Chambly. Une occupation qui les passionne à l’heure de la retraite.

Une dizaine d’hommes jouent au billard à l’entrée de la Fondation Des Aînés du Bassin de Chambly (FADOQ). Ça rigole, l’ambiance est conviviale. Dans les bureaux juste derrière, Marielle Duquette, la présidente de l’association, se prépare pour une entrevue téléphonique. « On gère la location de nos salles. Ce ne sont pas les nôtres mais je fais comme si c’était à moi. On prend cela très à coeur. » Danse, bingo, scrabble… La FADOQ propose de multiples activités en tout temps. « On rend service aux autres en leur donnant du plaisir, poursuit Marielle Duquette. Ça me rajeunit car j’en apprends tous les jours ! On est là pour briser le silence et la solitude. Les gens viennent ici pour jaser ! »

Ancienne traductrice, Micheline Allard effectue l’équivalent d’un mi-temps bénévolement chaque semaine à l’association depuis une quinzaine d’années. « J’étais assez disponible et la FADOQ m’occupe bien assez. J’étais seule et dans ces conditions, il ne faut pas hésiter à sortir de chez soi. Avec l’association, je suis sortie au restaurant et j’ai pu pratiquer la danse en ligne, une activité que j’adore. Aujourd’hui, je peux le dire : la FADOQ m’a sauvée ! »

L’isolement des seniors est une situation commune. Mais la FADOQ permet aussi d’ouvrir le dialogue sur plusieurs situations. « On répond à toutes sortes de demandes, affirme Marielle Duquette. On suggère ce que l’on peut offrir mais parfois, on peut aussi référer à d’autres structures plus habilitées. Les gens veulent parler. Que ce soit de face ou par téléphone, ça leur fait du bien. »

Même pendant que le monde était à l’arrêt durant le confinement dû au Covid, les cadres de la FADOQ ont continué à oeuvrer. « On a repeint la bâtisse, sourit la présidente. On n’est pas resté sans rien faire. » Une belle devise.