Secteur du Domaine: Des nouvelles maisons trop grosses, selon des citoyens
CARIGNAN. Des citoyens craignent de perdre leur intimité en raison de la construction de maisons surélevées sur la rue de Thavenet. Ces résidences sont toutefois conformes à la réglementation municipale, qui ne sera pas modifiée puisque le quartier compre
Les secteurs qui ne sont pas encore construits pourraient toutefois voir leurs nouvelles résidences être réglementées, dans le cadre de la refonte du Plan et des règlements d’urbanisme de Carignan.
Un des éléments pourtant conformes qui dérange particulièrement les voisins est le niveau des terrains. Marlène Salgues, qui habite sur la Grande Allée et dont la cour donne sur une nouvelle construction, n’apprécie pas que les nouveaux résidents voient par-dessus sa clôture.
«Je trouve que ça n’a pas de bon sens de justifier le niveau du terrain en se référant à celui de la rue alors que ma maison était là avant», déclare Mme Salgues.
Selon la réglementation municipale, le niveau du terrain peut s’élever jusqu’à un mètre au-delà du centre de la rue de sorte à permettre l’égouttement des eaux. Toutefois, certains voisins constatent que l’eau se retrouve sur leurs terrains.
La chef de service urbanisme, permis et inspection de la Ville de Carignan, Christine Ménard, propose une solution pour régler le problème d’intimité.
«La fonction première de la clôture ce n’est pas du visuel, c’est de la limitation de propriété, indique-t-elle. Pour l’intimité, les haies qui n’ont pas de limitations sont une option qui peut être intéressante pour la plupart des quartiers.»
Toutefois, Marcel Doyon, qui habite sur la rue Carmen, mentionne que des arbres matures sont dispendieux. Il a dépensé plus de 10 000$ pour en acheter huit récemment.
Valeur des maisons
M. Doyon, tout comme Mme Salgues, craint aussi que ces nouvelles constructions dévaluent leurs maisons et rendent la vente plus difficile.
«Si j’avais à vendre ma maison, avec ce qu’ils viennent de construire à côté, je ne sais pas si je pourrais récupérer ma valeur», mentionne Marcel Doyon.
«Je subis un préjudice alors que ma maison est là depuis 20 ans. Ça va la dévaluer de 10 à 20 000$ et ça va freiner la vente», ajoute Marlène Salgues.