Saint-Mathias investira dans les infrastructures en 2016
PROJETS. La Municipalité de Saint-Mathias-sur-Richelieu compte profiter de l’année 2016 pour améliorer certaines de ses infrastructures. Elle a donc prévu dans son budget des investissements afin de construire un nouveau Chalet des sports au parc Roger
C’est au courant de l’année 2015 que la Municipalité a commencé à songer à effectuer des travaux au Chalet des sports. Au départ, il était prévu de rénover le bâtiment afin de le rafraîchir, explique le directeur général, Gilles Prairie. Toutefois, après avoir réalisé une analyse sur son état à la fin de printemps et au début de l’été 2015, la Municipalité a constaté que de l’eau s’était infiltrée dans l’immeuble et avait donné naissance à des champignons. Elle a donc décidé de changer ses plans et de fermer le bâtiment en attendant d’en construire un nouveau.
«Décontaminer un bâtiment, c’est très onéreux, alors nous préférons démolir le Chalet des sports», affirme M. Prairie.
Afin de pouvoir concrétiser le projet, la Municipalité a fait une demande de subvention de 200 000 $ au ministère de l’Éducation dans le cadre du Programme de soutien aux installations sportives et récréatives – phase III. Elle a aussi prévu investir une somme équivalente, dont 175 000 $ seront pris à même le surplus et 25 000 $ au fonds parcs.
La Municipalité a reçu un avis du ministère en décembre lui indiquant que le dossier était à l’étude. «Nous espérons obtenir une réponse rapidement afin de pouvoir aller de l’avant avec l’appel d’offres. Notre plus grand rêve serait de pouvoir construire le nouveau Chalet des sports en 2016», déclare le directeur général.
Odeurs nauséabondes
La Municipalité s’est aussi fixé comme objectif de contrer les odeurs nauséabondes qui émanent de l’usine de traitement des eaux usées. Depuis son entrée en fonction il y a 15 ans, les citoyens adressent régulièrement des plaintes à la Municipalité à cet effet. Elle devrait donc procéder à un appel d’offres au printemps 2016 afin de mandater une firme pour réaliser une étude relative à cette problématique. Une somme de 75 000 $ pourra être prélevée du surplus pour couvrir les frais relatif à l’usine.
«Nous allons voir si nous gardons les installations actuellement ou si nous les changeons pour des similaires, mais qui ne nécessite pas un entretien mécanique», explique Gilles Prairie. Il ajoute qu’en cas d’urgence, des travaux pourraient être réalisés à la fin de l’année.
Selon la greffière et directrice générale adjointe, Catherine Chartrand, les deux projets sont reliés, car les bâtiments se trouvent à proximité l’un de l’autre. «Enrayer les odeurs de l’usine serait bénéfique pour le parc Roger-Bélisle. Nous voulons apporter toutes les activités là, alors il doit être attrayant», soutient-elle.
«Nous voulons développer le parc pour attirer plus de citoyens et cela passe par des investissements dans les infrastructures», conclut la mairesse, Jocelyne G. Deswarte.