Rouverture du chantier à Rougemont

Presque un mois après l’effondrement de la moitié d’un bâtiment de six logements en construction à Rougemont, les inspecteurs de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité au travail (CNESST), ont rouvert le chantier pour permett

«L’employeur a fourni une méthode de travail et rempli les demandes des inspecteurs pour permettre l’ouverture du chantier», affirme Héloïse Bernier-Leduc, responsable des communications et des relations publiques de la CNESST.

L’architecte du projet et propriétaire, Francis Lavoie, confirme que les vérifications ont été faites par un ingénieur et indique qu’une erreur d’inattention concernant les entremises des murs porteurs de l’édifice serait la cause de cet incident. Le problème a été corrigé, selon M. Lavoie.

«Il faut savoir que la Ville a bien fait son travail et les ingénieurs ont dit que tout avait été fait correctement», ajoute M. Lavoie.

Si la moitié du bâtiment a été démolie après l’effondrement, la portion toujours debout sera livrée selon les délais prévus, pour le 5 mai. Il prévoit avoir terminé de reconstruite l’autre moitié du bloc pour le 1er juin. Quatre des six logements sont déjà loués.

En tentant d’expliquer les causes de l’effondrement, les inspecteurs de la CNESST avaient découvert qu’aucun ingénieur n’avait vérifié les plans de l’ensemble du bâtiment. Seule la firme Barrette Structurale avait apporté son sceau d’ingénieur sur les poutrelles de plancher et les fermes de toit.