Rougemont fera affaire avec la Fondation Caramel pour le contrôle animalier

ANIMAUX. La Fondation Caramel offrira désormais les services animaliers à la municipalité de Rougemont. L’organisme sera responsable d’assurer la gestion des animaux errants, en plus de s’occuper des bêtes mortes sur les routes non numérotées de la vil

Les élus ont octroyé un contrat d’un an à la fondation, qui était le plus bas soumissionnaire.

« Il en coûtera 1,75$ par citoyen, alors que le soumissionnaire le plus proche était à 4,15$ par personne », mentionne la directrice générale, Kathia Joseph.

Dans la région, la Fondation Caramel est responsable des services des villes de Chambly et Saint-Mathias-sur-Richelieu depuis octobre 2016 et janvier 2017.

Cinq plaintes

:Plus tôt en mai, le Journal de Chambly dévoilait grâce à une demande d’accès à l’information que cinq plaintes avaient été déposées en 2016 contre la Fondation Caramel au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ). Des citoyens déploraient la qualité des services de l’organisme.

« Nous avons pris connaissance du dossier publié dans le Journal de Chambly et nous serons vigilants. Des employés de la Municipalité iront visiter les locaux de la Fondation lors de la journée porte ouverte », ajoute Mme Joseph.

La présidente de la Fondation Caramel, Louise Meunier, encourage les représentants des Villes à venir visiter son organisme, afin d’éviter une incompréhension sur son fonctionnement.

Éviter l’euthanasie

« Nous sommes un refuge qui ne pratique aucune euthanasie et nous avons des ententes avec des animaleries locales pour favoriser l’adoption. Lorsque le taux d’adoption n’est pas assez élevé, nous avons des partenaires en Ontario pour faire des transferts », explique-t-elle.

Comme l’explique Mme Meunier, les euthanasies en Ontario sont bien moins fréquentes qu’au Québec. « Pour une ville au Québec qui compte 500 000 habitants, on euthanasie 5000 chats par année, alors qu’à Toronto (5 millions de personnes), on en fait que 900 », souligne-t-elle.

Lorsque les animaux arrivent au refuge, ils reçoivent leurs vaccins, sont testés pour le sida du chat et sont stérilisés. « On paie pour les opérer et on doit payer pour les envoyer en Ontario. On fait de gros efforts, mais les villes ont aussi une responsabilité », croit la présidente de la fondation.

Selon elle, les municipalités doivent adopter des règlements pour empêcher les chats non stérilisés de sortir à l’extérieur. On évite de cette manière la propagation de chats errants.

Avec la saison des déménagements, l’organisme doit déjà composer avec plusieurs abandons d’animaux. La stérilisation demeure indispensable pour favoriser une bonne gestion du service animalier