Robotique: une équipe chamblyenne meilleure canadienne

L’équipe de l’école secondaire de Chambly a réussi à se hisser au 23e rang sur 86 participants aux Olympiades mondiales de robotique qui se déroulaient à San José, au Costa Rica.
L’équipe composée de Mathys Cadoret, d’Antoni Fortier et d’Olivier Martin est parvenue à se classer comme la meilleure formation canadienne.
Grâce à une deuxième journée où les trois Chamblyens ont réussi la note parfaite, ils sont arrivés à dépasser de justesse l’équipe Redundant Duckies de l’Académie Lafontaine, de Saint-Jérôme.

« Vous n’avez pas lâché, du début à la fin. La preuve de ça, c’est que le cinquième essai a été parfait. »
– Emmanuel Nadeau-Éthier

Les trois jeunes de l’école secondaire de Chambly étaient accompagnés des enseignants responsables du programme de robotique, Emmanuel Nadeau-Éthier et Hugo Marois.
« Vous n’avez pas lâché, du début à la fin, a affirmé M. Nadeau-Éthier aux trois jeunes. Eux, étant donné que ça n’allait pas bien au début, ils n’ont vraiment jamais lâché. La preuve de ça, c’est que le cinquième essai a été parfait. »
« On a terminé la meilleure équipe canadienne, c’était vraiment inespéré, a ajouté Hugo Marois. J’étais super fier de mes élèves parce qu’ils ont vraiment persévéré. Ça n’a vraiment pas été facile. »

Début difficile

Les enseignants Hugo Marois et Emmanuel Nadeau-Éthier ont souligné que les trois élèves ont réussi à persévérer après des débuts difficiles.
« La première journée de pratique, ça a été une dure journée, a déclaré Olivier Martin. C’est là qu’on a vu toutes les équipes, le calibre, ça nous a donné un coup sur le moral. On a travaillé jusqu’en soirée très tard et à l’hôtel aussi. »
Le samedi, à la première journée de compétition, leur meilleur résultat a été de 375 points, en deçà des attentes de l’équipe. Ils se classaient au 44e rang après une journée.
« Unanimement, on n’était pas trop contents de cette performance-là », a affirmé Hugo Marois.
« On savait que le robot avait le potentiel de faire plus que ça », a ajouté Emmanuel Nadeau-Éthier.

Deuxième journée

Le dimanche, la pression était sur les épaules des jeunes programmeurs qui voulaient à tout prix atteindre leur objectif d’une note parfaite.
« Le stress était encore plus grand que samedi, parce qu’il fallait absolument faire des points, a indiqué Olivier Martin. À notre premier essai [sur deux], on a fait -5 points. On a fait des points, mais dans le négatif ! »
« On n’avait aucune idée de ce qui s’était passé, a ajouté le jeune. On était vraiment découragés. On pensait qu’on allait finir dans le top 40. »
C’est finalement à leur dernier essai, à la dernière journée de compétition qu’ils ont réussi à obtenir la note parfaite de 430 points.
« Au dernier essai, quand on l’a parti, il a tout fait ce qu’on voulait qu’il fasse ! Un miracle est survenu ! », a déclaré Olivier.

Compétition

La compétition se déroulait du 10 au 12 novembre au Costa Rica. Les jeunes devaient construire un robot en blocs LEGO et le programmer afin qu’il exécute par lui-même certaines tâches.
Dans la catégorie junior, les équipes devaient monter un robot qui devait installer des panneaux solaires et des arbres, dans un défi appelé Carbon Neutrality. Le robot était équipé de détecteur de couleurs afin de déplacer les arbres des différentes couleurs.

Tremblement de terre

Lors de la visite de l’équipe de l’école secondaire de Chambly, le Costa Rica a été touché par un séisme de magnitude 6,5.
« Prends un Costaricain et donne-lui une tempête de 45 cm de neige, lui, il capote, nous, on prend nos autos et on va travailler, a comparé M. Nadeau-Éthier. Donne-nous un tremblement de terre de 6,5, on est les touristes qui partent en courant en sortant de l’immeuble, pendant qu’eux, ils sont là et travaillent ! »
« Ça a rajouté à l’expérience ! », a blagué M. Marois.