Rire de ses expériences
Guillaume Pineault propose en rodage son deuxième spectacle humoristique, baptisé Le p’tit deuxième, au public de Richelieu. Il aborde le thème de l’anxiété et y partage ses épisodes de vie.
Rire est bon pour la santé. Pour Guillaume Pineault, c’est devenu une évidence. Au point de vouloir répandre son humour au plus grand nombre. « J’étais ergothérapeute par le passé, rappelle-t-il. Je faisais du bien aux gens une personne à la fois. Lors de mes shows, je ratisse bien plus large. Je m’en rends compte quand des spectateurs m’écrivent à la fin du spectacle pour me dire que cela leur a fait du bien de rire. L’humour permet de faire une pause sur le mal, parfois. »
Pointer le mal dont souffrent les gens. Est-ce l’ancien professionnel de la santé qui parle? Ou bien l’humoriste? Peut-être les deux. « Mon premier spectacle parlait de la séparation. Je suis allé beaucoup avec ce que je vivais. J’ai découvert la solitude à 39 ans. J’étais en couple depuis des années. Je ne connaissais pas le dating. Ma tactique pour draguer était de faire cocher la case « oui » ou « non » sur une feuille de papier. »
Désormais, autre ambiance avec l’anxiété. Un sujet qui a paru naturel d’aborder pour l’humoriste. « Plus jeune, j’étais déjà un peu anxieux, explique-t-il. Et je me suis rendu compte que l’anxiété touchait beaucoup de monde à un degré différent, mais personne n’en parle. » Durant une heure et demie, Guillaume Pineault parle de ses expériences de vie. Le p’tit deuxième est en rodage pour le moment. « On est en train de le peaufiner. On change quelques blagues de place et l’objectif est qu’il soit fin prêt en décembre pour des débuts plus officiels en mars 2024. »
Faire encore mieux
Pour ce deuxième spectacle, Guillaume Pineault se veut ambitieux dans certains domaines afin de mieux vivre l’expérience. « Je voulais d’abord un sujet avec lequel je suis davantage confortable que celui de la séparation. D’ailleurs, l’écriture de Le p’tit deuxième fut plus rapide et l’inspiration, plus facile à trouver. Lors du premier show, j’avais plusieurs blagues et sketchs en tête, mais il fallait trouver le fil directeur. De plus, j’étais angoissé sur scène. Désormais, je veux m’attacher à savourer le moment. Ce nouveau spectacle est un peu comme mon enfant, je l’ai écrit en neuf mois, soit la période de gestation. L’équipe qui m’entoure ne pensait pas que j’allais écrire aussi vite. »
Les spectateurs du centre Amédée-Ostiguy de Richelieu feront partie des premiers privilégiés à voir ce spectacle. « J’étais déjà venu ici pour la première tournée, sourit Guillaume Pineault. Cela m’a toujours émerveillé que des gens viennent me voir alors que je ne connais personne dans la ville. J’ai vraiment envie de leur dire qu’ils sont bien fins! »