Bâtiment fermé à l'école de Richelieu

Richelieu : une infestation de rongeurs à contrôler

L’édifice Curé-Martel de l’école de Richelieu a dû fermer ses portes pendant deux jours en raison d’une infestation de souris.

Le problème de rongeurs a perduré. Pendant un mois, un exterminateur a procédé à plusieurs interventions. Celles-ci n’ont pas suffi à éradiquer la présence des souris domestiques.  

En date du 12 mars, constatant que la situation évoluait à un « rythme exponentiel », le Centre de services scolaire des Hautes-Rivières (CSSDHR) à décidé « à titre préventif » de suspendre les services éducatifs dans cet édifice de l’école. « Ceci permet à nos équipes de procéder notamment à des interventions intensives pour maîtriser la situation le plus rapidement possible », explique le CSSDHR.

Fermeture pas obligatoire

L’édifice Curé-Martel de l’école de Richelieu a donc suspendu ses activités les 13 et 14 mars. « Bien que nous ne soyons pas dans l’obligation de suspendre nos services, une telle situation n’assure pas un bien-être optimal à nos élèves et à notre personnel. C’est ce qui a aussi guidé notre décision », précise le CSSDHR. 

Le personnel de l’édifice a été rencontré. « Nous lui avons notamment fourni les informations essentielles à la reprise des services éducatifs et, par la même occasion, avons répondu à ses questions, s’il y avait lieu », termine le CSSDHR.

De son côté, le Syndicat du personnel de soutien des Hautes-Rivières CSN dit avoir informé de la situation le responsable santé sécurité (RSS).

Chercher la chaleur

Pascal Dumoulin est exterminateur et propriétaire d’Extermination Rive-Sud. Sans parler précisément du cas de l’école de Richelieu, il mentionne que, comme pour les demeures privées, les écoles ont parfois des failles permettant aux souris de s’infiltrer. L’absence de grillage dans les voies d’aération peut aussi expliquer l’infiltration. « Les souris vont simplement suivre la chaleur et entrer à l’intérieur », indique M. Dumoulin.

Il rappelle que l’hiver dernier a été froid. Puis, la neige a fondu. « Elles (souris) n’avaient plus de terrier, plus de cachette. Elles se sont retrouvées devant un froid intense sans neige pour les protéger. Systématiquement, elles ont cherché à entrer », explique l’exterminateur. 

Problème complexe

Toujours en se détachant de la situation de l’école de Richelieu, Pascal Dumoulin soutient qu’il est difficile de se débarrasser du problème quand une école demeure ouverte. « Il y a des produits que l’on ne peut pas utiliser en présence d’enfants », avance-t-il. Il relate que des techniques pouvant être utilisées sans fermer l’école sont des trappes collantes, ou électriques, ou des produits « poisons » homologués. « C’est vraiment long et compliqué. Pour des problèmes mineurs, ça va, mais pas pour un problème majeur », convient-il. 

Réalité scolaire

Pascal Dumoulin nuance, précisant qu’une école est exposée autrement qu’une demeure privée. Outre les portes ouvertes, il met en reflet la présence de vidanges plus volumineuse et de bennes à ordures. « Si la cafétéria n’est pas bien protégée, la nourriture entre en conflit avec notre travail. Il faut aussi que les poubelles soient vidées à temps », renchérit-il.

Risque pour la santé

Le propriétaire de la compagnie d’extermination ajoute qu’il valide si le problème est réglé à l’aide de trappe de monitoring. « Ce sont des boîtes que l’on cache à des endroits spécifiques. On met un attractif sur la trappe collante. S’il y a des traces d’excrément ou d’urine, on sait qu’il y a encore présence de rongeurs », dépeint M. Dumoulin. Il ajoute que c’est ainsi que l’on procède en restauration comme contrôle pour s’assurer qu’il n’y a pas de vermine. Les invasions de vermines présentent des risques pour la santé, car elles peuvent propager des maladies et des allergies.