Richelieu : tendance vers la voiture électrique

Le gouvernement du Québec a annoncé lever l’interdiction de vendre des véhicules neufs à essence à partir de 2035. Pour les concessionnaires, l’impact est mineur.

Le ministre de l’Environnement, Bernard Drainville, a annoncé récemment sa volonté de lever l’interdiction de vendre des véhicules neufs à essence à partir de 2035. En parallèle, il maintient l’objectif que les ventes de voitures sur le sol québécois soit le fait de véhicules électriques à hauteur de 90 %à cette période.

« Ce qu’on dit aux Québécois, c’est qu’ils auront toujours l’option d’acheter un véhicule à essence après 2035, affirme le ministre. Mais en même temps, ce qu’on dit aux détaillants, c’est qu’ils ont une cible très ambitieuse à atteindre. »

Une annonce qui permet d’imaginer le réseau automobile de demain. Néanmoins, Martin Leroux, directeur des ventes chez Ford Ostiguy à Richelieu, tempère l’annonce gouvernementale et ses effets. « Dans l’immédiat, nous ne constatons pas d’impact sur nos chiffres, le délai est encore loin. Cela pourrait davantage se manifester vers 2030. Quoi qu’il en soit, il est vrai qu’une tendance de nos ventes se tourne vers l’électrique. Les gens sont conscients des bienfaits pour l’environnement. »

Offre diversifiée

Autre donnée importante, les concessionnaires pourraient enrichir davantage le marché automobile de véhicules tournés vers l’électrique dans un avenir proche, le progrès technologique aidant. « Nous allons proposer d’autres modèles électriques en 2027, poursuit Martin Leroux. Pour le moment, nous avons deux modèles électriques et plusieurs hybrides branchables. Ces derniers sont d’ailleurs très populaires. »

Un autre argument soutient l’achat de véhicules électriques. Il est financier cette fois-ci. « Les gens sont de plus en plus informés des subventions gouvernementales et manufacturières concernant ce type de voitures, assure Stéphanie Ostiguy, vice-présidente d’Ostiguy Ford. Il est certain que ces financements ont un rôle à jouer dans la décision des acheteurs. L’information se trouve assez facilement sur Internet. »