Richelieu : la SQDC est un commerce « à accepter »
La venue d’une Société québécoise du cannabis (SQDC) ne fait pas l’unanimité à Richelieu. Un citoyen l’a d’ailleurs fait savoir lors de la plus récente séance du conseil municipal.
Claude Gauthier, maire de la municipalité, entrevoit tout d’abord l’arrivée de nouveaux commerces dans sa ville d’un bon œil. « Il y a bien des commerces qui ferment », établit-il.
La succursale de Richelieu a ouvert ses portes le 26 août dernier. Le maire convient que la nature du commerce est « particulière ». Il rappelle cependant que « C’est devenu légal et accepté », comme en témoignent les 99 implantations précédentes, partout au Québec, depuis 2018.
Un lieu commercial
Claude Gauthier soutient que le local vacant choisi est propice à cette intégration au sein de la communauté.
« C’est un lieu commercial. C’est bien encadré. Il va falloir s’adapter à cette nouvelle réalité », estime-t-il.
Il mentionne que le conseil municipal n’aurait pas pu s’opposer. « Tu ne peux pas empêcher ça dans ta ville, mais tu peux faire un zonage en conséquence. Ça appartient à l’État. Il a des critères extrêmement sévères. Bien entendu, tu ne verrais pas ça à côté d’une école », explique M. Gauthier.
Citoyens mécontents
Pour les citoyens en défaveur de l’arrivée du commerce distribuant du cannabis, « C’est un commerce comme les autres. Il va toujours y avoir des gens qui seront contre. Ça empêche la vente illégale », vante M. Gauthier.
Pour l’instant, les retombées financières pour la Ville ne sont pas connues.