Réactions de nos villes face au séisme du Maroc

La journal a sondé les huit villes qu’il couvre afin de savoir comment elles réagissent à la suite du séisme au Maroc et si elles déploient une forme d’aide, qu’elle soit humaine ou financière. 

À Chambly, le conseil municipal se dit « de tout cœur avec les victimes, la communauté marocaine, et sensible à leur détresse ».

Concernant l’aide humanitaire, les élus en discuteront lors de leur prochaine rencontre de travail. « Précisons toutefois qu’il ne s’agit pas d’une responsabilité municipale », affirme la Municipalité.

Marieville indique de son côté que ses élus, ainsi que le personnel municipal, ne sont pas insensibles à la situation de crise au Maroc à la suite du séisme. « En tant qu’organisation, toutefois, nous n’avons pas mis en berne le drapeau de la Ville », précise la Municipalité marievilloise. Elle explique poser ce geste habituellement lorsqu’il est recommandé par l’Union des municipalités du Québec (UMQ), dont elle est membre, comme mouvement de solidarité ayant une réelle portée. « Par ailleurs, nous pensons que l’aide financière pour des sinistres se produisant à l’étranger, que ce soit au Maroc, en Ukraine, où la guerre perdure, en Lybie, où des inondations ont dévasté plusieurs villes, ou ailleurs, devrait se faire sur une base individuelle », complète Marieville.

« Pour ce qui est de la berne, nous suivons normalement les recommandations de l’UMQ », ajoute aussi Saint-Mathias-sur-Richelieu.

« De notre côté, nous n’avons pas émis de réaction officielle à cette tragédie », répond à son tour la Ville de Saint-Césaire.

Carignan, Richelieu, Rougemont et Sainte-Angèle-de-Monnoir n’ont pas offert de réponse à ce sujet au moment d’écrire ces lignes.