Richelieu : projet de construction d’une nouvelle caserne d’incendie

La municipalité de Richelieu va contracter un emprunt de 3,8 millions de dollars pour la construction d’une nouvelle caserne d’incendie.
Un avis de motion a été donné lors de l’assemblée ordinaire du conseil tenu le lundi 7 mai, afin que la Ville puisse démarrer le processus du projet de règlement d’emprunt de 3 835 800 $. Une fois toute la démarche terminée, le projet devient admissible à une subvention pouvant atteindre 60 % du montant.
En entrevue au sortir de la séance, le maire Jacques Ladouceur précise que le déclenchement de la construction vient du fait que le camion-citerne que la municipalité possède en ce moment n’est plus conforme aux schémas de couverture de risques en sécurité incendie. « Avant, l’eau dans les camions pourrait se déverser par gravité, mais maintenant ça prend une pompe pour la vider plus vite. »
Le nouveau véhicule a de 4 à 6 pieds de plus par rapport à celui que la municipalité possède maintenant. « Le nouveau camion ne pourra plus rentrer dans la caserne et c’est l’élément déclencheur pour aller de l’avant avec le projet de construction. »
Le maire souligne toutefois que son administration jongle avec l’idée de la construction depuis deux ans. « On a fait l’acquisition d’une portion dans un emplacement qui est à côté du garage municipal. »

« Le nouveau camion ne pourra plus rentrer dans la caserne et c’est l’élément déclencheur pour aller de l’avant avec le projet de construction. » – Le maire Jacques Ladouceur

D’ordinaire, explique Jacques Ladouceur, une Ville admissible aux subventions pourrait déterminer une estimation d’un projet et le soumettre aux autorités. Elle bénéficierait alors de 60 % d’aide pour un x montant. « Ce n’est pas le cas pour les casernes; on doit procéder par règlement d’emprunt, préparer les plans et devis et faire un appel d’offres. » Le maire ajoute que cette manière d’opérer a été décidée par Québec alors qu’auparavant des municipalités « faisaient des demandes, mais ne construisaient pas ».
La nouvelle procédure une fois terminée, va permettre de rendre la municipalité admissible à une subvention qui pourrait atteindre 60 %. Le maire fait remarquer toutefois que le montant de 3,8 M$ demeure une estimation.

Système d’alerte à la population

Les élus ont donné le feu vert afin que la municipalité se dote d’un service d’appel automatisé qui permet de rejoindre rapidement les citoyens en cas d’urgence, soit par l’intermédiaire d’un téléphone fixe ou portable ou par texto.
« On peut acheter un logiciel et le faire fonctionner à l’interne, remarque le maire, sauf que pour appeler, il faut avoir seulement trois lignes. Le fournisseur, lui, a au-dessus de 50 lignes téléphoniques. » Le maire précise en outre qu’il suffit de quelques secondes pour pouvoir communiquer avec beaucoup de gens en même temps.
La municipalité informe aussi sa population par l’intermédiaire de son bulletin Infolettre et par le fil Facebook. Ce système d’alerte intervient lors d’un incendie majeur ou d’une inondation qui va nécessiter une évacuation.
Ce système pourrait alerter l’extrême majorité de la population si la municipalité a en main leurs coordonnées. « Nous devons encore bâtir notre banque de données et il faut que les gens s’y inscrivent », recommande le maire.
Le système d’alerte va rester sous la responsabilité de la MRC de Rouville qui a obtenu une subvention de la part du ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire.

D’autres échos

Une séance de consultation publique aura lieu le 4 juin à la salle du conseil à 19 h 30, soit avant la réunion ordinaire qui commence à 20 h. Il y sera question de changements d’un règlement d’urbanisme comportant plusieurs points. Les détails des modifications seront disponibles sur le site Internet de la Ville.