Pas encore permises
Les Marievillois devront attendre encore avant de savoir si les poules en milieu urbain seront légalisées dans leur municipalité.
Cédric Glendenning, citoyen de Marieville, a déposé une pétition de 376 noms lors de la séance du conseil municipal de la semaine dernière. « Ce sont 90 % des citoyens rencontrés qui étaient en faveur de la légalisation des poules à Marieville », chiffre-t-il devant les élus.
Le porte-parole d’un regroupement citoyen visant à permettre la présence de poules domestiques avait rassemblé un dossier garni sur le sujet. Avant d’approcher la Ville, il s’était nourri d’informations sur la thématique afin de bâtir un document étoffé. En septembre, il avait remis officiellement aux élus municipaux, ainsi qu’au directeur général de la Ville, le document contenant diverses informations concernant les poules en milieu urbain.
Lors de l’assemblée publique, M. Glendenning a questionné la mairesse de la Ville, Caroline Gagnon, à savoir où en était le dossier. « Ça avance. On (le conseil) en a discuté en plénier, on en a discuté avant la rencontre, donc, ça continue d’avancer », a-t-elle répondu devant la salle comble. Le résident du quatrième district demande une réponse « plus concrète » de la part de la Ville. « S’il y avait eu une majorité du conseil qui ne voulait pas procéder, on vous le dirait, mais il y a suffisamment de conseillers qui veulent que le dossier continue », ajoute la mairesse marievilloise.
« Ce que j’en comprends, c’est que c’est positif et qu’on va aller de l’avant avec les réglementations », répond au journal Cédric Glendenning, satisfait des propos tenus par la Ville.
» Ce sont 90 % des citoyens rencontrés qui étaient en faveur de la légalisation des poules à Marieville. » – Cédric Glendenning
« Les poules auront des dents! »
Avant que les membres du conseil municipal ne votent sur un éventuel règlement permettant la légalisation des poules en milieu urbain, un avis de motion devra être déposé en séance du conseil. « Ça fait quand même un an que l’on travaille avec vous là-dessus. On veut savoir où l’on est rendus », contextualise Cédric Glendenning. La Ville souligne que cet avis de motion n’aura pas lieu lors de la prochaine assemblée. « Quand les poules auront des dents! », lance à la blague l’un des citoyens présents dans la salle.
Joël Bélanger, directeur général de Marieville, mentionne au journal que l’avis de motion sera donné lorsque la réglementation sera rédigée. « Je ne peux pas m’avancer. Le conseil va nous donner un peu l’échéance », définit-il en termes de planification.
« C’est long. Je comprends que la Ville a des contraintes, alors on va respecter leur délai », patiente M. Glendenning. L’espoir d’avoir des poules dès le printemps prochain s’estompe peu à peu. Le cap pointe plutôt vers la saison estivale. En attendant, le citoyen entend bien être présent à toutes les séances « jusqu’à ce que ce soit finalisé et officiellement approuvé à Marieville ».
À savoir si M. Glendenning doit continuer d’amasser des signatures afin de rendre la pétition plus crédible, la mairesse estime qu’ « il peut arrêter et que le message a été passé ».
Ailleurs sur le territoire
Dans la région, les villes de Chambly, Carignan, Saint-Mathias-sur-Richelieu, Richelieu et Sainte-Angèle-de-Monnoir autorisent les poules domestiques. À Marieville, les poules sont tolérées seulement en milieu agricole.