Oléoduc Énergie-Est: Jean-François Roberge se défend d’endosser le projet
ENVIRONNEMENT. Le Parti québécois reproche aux députés de la Coalition Avenir Québec (CAQ) d’appuyer le projet d’Énergie Est. Une manifestation est prévue le 1er octobre devant le bureau du député de Chambly, Jean-François Roberge.
«Le député Roberge a le devoir de protéger nos cours d’eau et notre fleuve et il ne le fait pas. Pour nous c’est clair, la réponse est NON à Énergie-Est», lit-on sur l’invitation Facebook à la manifestation, organisée par Christian Picard, candidat à l’investiture du Parti québécois de Chambly.
Le député de Chambly s’est opposé à la motion pour que l’Assemblée nationale se prononce contre le projet Énergie Est. Jean-François Roberge répond à cette critique en rappelant le refus des troupes péquistes d’ajouter l’amendement proposé à cette motion.
La CAQ demande trois conditions pour la réalisation du projet d’oléoduc. Elle souhaite d’abord avoir une évaluation du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) sur la question. De plus, les caquistes souhaitent un changement de tracé, reprochant à celui proposé de traverser un trop grand nombre de terres agricoles. Enfin, le parti souhaite que le Québec obtienne les redevances sur le projet.
«Si toutes ces conditions sont respectées, je pourrai évaluer le nouveau tracé, l’ampleur des redevances et voir si le BAPE se montre rassurant. Il sera ensuite possible de me positionner sur la question avec ces éléments d’informations en main», mentionne M. Roberge.
Jouer sur les mots
Le député de Chambly explique que son parti avait proposé un amendement à la motion proposée par le Parti québécois, pour affirmer que l’Assemblée nationale s’oppose au projet Énergie Est, si les trois conditions imposées par la CAQ ne sont pas respectées.
«Le PQ a refusé l’amendement. Ils essaient de nous faire dire ce que l’on ne dit pas. On ne veut pas faire un chèque en blanc à TransCanada», défend le député.
«J’encourage les citoyens à manifester et j’espère qu’ils le feront avec les bonnes informations. La CAQ impose des conditions strictes sur le projet. J’espère que la désinformation va perdre», résume Jean-François Roberge.