Neuf années de patience
C’est dans le gymnase, peuplé de ses élèves fébriles, que Natacha Lareau, directrice de l’école de Monnoir de Marieville, a inauguré la semaine dernière les tout nouveaux modules de jeux.
Il aura fallu neuf ans pour que l’école ait les moyens de se doter de modules de jeux. « Notre première cohorte de première année avait grand espoir d’avoir un module de jeux avant de quitter. Ça n’a malheureusement pas été possible », exprime avec considération Mme Lareau. Née en 2013, l’école a été patiente et ingénieuse. De nombreuses campagnes de financement se sont succédé au fil des années. Course de Monnoir, danse d’Halloween, vente de sapins, confection de bûches de Noël et autres aliments, etc., font partie des multiples initiatives déployées par l’école et sa communauté de parents engagés. L’événement a débuté par le visionnement d’un court diaporama rappelant les activités de financement. Après quelques allocutions, tous ont été invités à se rendre dans la cour de l’école pour apprécier le résultat de tous ces efforts concertés et procéder à la coupe du ruban. « Ça a été un long cheminement, mais un processus agréable », considère la directrice quant à ce travail de longue haleine.
La structure est installée depuis octobre dernier. La venue de l’hiver a refroidi les ardeurs et reporté l’utilisation des modules.
Phase 2
Une seconde phase est désormais attendue. Celle-ci est définie comme étant « la zone zen ». Parcours moteur et verdissement font partie des réflexions soulevées en lien avec cette prochaine étape. « Nous en sommes encore à l’élaboration des idées, phase créativité. Les élèves et les membres du personnel ont plein d’idées », souligne Natacha Lareau, qui en est à évaluer les besoins prioritaires. Aucun échéancier n’est tracé à ce stade. Une phase 3 est également envisageable, aux dires de celle-ci.
Rassembler des sous
La réalisation du projet a nécessité un investissement de 88 000 $ pour le module de jeux et de 15 600 $ pour la classe extérieure. Pour que vienne à terme ce projet de plus de 100 000 $, plusieurs acteurs ont mis la main à la pâte. La Caisse populaire de Rouville a contribué au projet pour la somme de 17 500 $, la Ville de Marieville, pour un montant de 16 000 $, les campagnes de financement ont rapporté 11 000 $, et le Défi Pierre Lavoie a fourni 5 000 $. Le soutien du ministère de l’Éducation, par la mesure Embellissement des cours d’école, a été de 50 000 $.