Vandalisme répété aux abords du bassin de Chambly
Suzanne Giroux-Hannan a beau nettoyer les traces de vandalisme sur son passage, celles-ci reviennent de plus belle.
La femme, qui demeure à la Résidence des Bâtisseurs, a l’habitude de prendre sa marche aux abords du bassin de Chambly. Chamblyenne depuis mars dernier, elle se rend jusqu’à l’écluse et apprécie les écritures sur les plaques commémoratives qui racontent Chambly.
Prendre les choses en main
À la fin du mois de juillet dernier, l’octogénaire a remarqué que Chambly, la coquette, une plaque qu’elle affectionne particulièrement, avait été vandalisée. Des ratures tracées au marqueur noir souillaient le texte.
« C’est tellement un beau poème. Tout ce qui est écrit sur les plaques, c’est beau. Chambly prend la peine », considère Mme Giroux-Hannan avec enthousiasme.
D’autres résidents lui ont suggéré de signaler le méfait à la Ville afin qu’elle nettoie. « On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même », a-t-elle alors conclu. Proactive, elle a donc décidé de prendre les choses en main et de nettoyer les dégâts. Munie d’un produit ménager, d’une rude éponge, d’une chaudière et d’une bouteille d’eau, elle a remis le lieu à neuf.
Retour à la case départ
La plaque, étincelante, n’a pas été épargnée longtemps. Une semaine après sa corvée de nettoyage, Suzanne Giroux-Hannan a remarqué que ladite plaque se trouvait à nouveau rayée au marqueur noir. « Je me suis demandé si je nettoyais à nouveau. Tout d’un coup que ça provoque le malfaiteur et qu’il n’attend que ça », réfléchit-elle.
La Chamblyenne note l’importance de caméras de surveillance. « Au fort Chambly, les murs sont propres. Il y a des panneaux visibles qui avertissent que les gens sont filmés. Peut-être en faudrait-il ici aussi », termine la dame.