Musique et cinéma réunis dans le cadre d’un spectacle
Le 15 octobre prochain, la fabrique paroissiale de Sainte-Angèle-de-Monnoir présentera un spectacle de l’Ensemble vocal Chant libre, intitulé Chant libre… fait son cinéma. Quelques-uns des airs les plus populaires du cinéma mondial y seront adaptés, rappelant l’importance de la musique dans les films.
La musique et le cinéma sont intimement liés. Accompagnant le récit que raconte le film, la musique assure aussi un lien, une continuité entre les plans du film. Elle a donc une fonction structurelle. Elle peut aussi servir de ponctuation à la narration. Enfin, elle peut prendre une dimension symbolique et psychologique. « On écoute un film pas de musique, c’est plate. La musique, c’est le sang, c’est ce qui fait que le film vit », met de l’avant Nathalie Audette, directrice du spectacle ainsi que de l’Ensemble vocal Chant libre.
« La musique, c’est le sang, c’est ce qui fait que le film vit. » – Nathalie Audette
Le spectateur ne mesure pas toujours la valeur de l’apport de la musique dans un film. « On est envahis de sons et de bruits, partout. Parfois, c’est trop. Pour moi, dans la musique, il y a autant le silence qui fait partie de la musique et qui est aussi chargé, ce que les bons compositeurs ont réussi à faire », estime Mme Audette. Elle considère que, dans certains films, « la musique n’a pas sa place au niveau rythmique et mélodique ».
À savoir sur les scènes de quelle actrice ou quel acteur Mme Audette aimerait déposer sa musique, elle répond qu’elle « n’accroche pas aux acteurs, mais bien à l’image et à l’atmosphère. Peut-être le caractère d’un personnage, mais son nom, ça ne dérange pas ».
Musique sans paroles
Souvent, la musique n’est pas chantée dans les films. Dans le cadre de ce spectacle, le thème musical culte du film Mission impossible deviendra mission possible, alors qu’il y sera interprété. « On le fait en pou, pou! Ta, ta!, en onomatopées. Ça va être très drôle », chantonne au journal de façon audible Mme Audette.
Parmi les musiques choisies par la directrice de l’ensemble vocal, plusieurs sont l’œuvre de l’illustre compositeur Ennio Morricone. Il est notamment l’homme derrière les musiques de grands classiques du cinéma tels que Il était une fois dans l’Ouest, Le bon, la brute et le truand, ou Cinéma Paradiso. « Je pense que je dois avoir un penchant naturel pour Ennio Morricone et les John Williams de ce monde. Ce sont des masters, de belles inspirations », convient Mme Audette.
John Williams avait d’ailleurs été mis à l’honneur lors de la deuxième édition du Festival de musique à l’image de Richelieu, à l’été 2022. Le festival avait alors rendu hommage au compositeur musical d’innombrables productions, comme les films Jaws, Star Wars, Superman, Indiana Jones et Harry Potter, pour ne nommer que ceux-là.
Plus de 20 chanteurs seront présents lors de ce spectacle du 15 octobre. Il a lieu à 14 h, à l’église de Sainte-Angèle-de-Monnoir. La représentation sera composée de deux blocs de 45 minutes séparés par un entracte. Les billets sont en vente présentement, soit 10 $ pour les adultes et 5 $ pour les enfants âgés de 5 à 12 ans. Les portes de l’église ouvriront à 13 h 15.
Travaux à la paroisse
La fabrique paroissiale organise toujours au moins deux activités de financement par année, en plus du tirage paroissial annuel. « Cela nous permet d’équilibrer les finances paroissiales en cette période de faible fréquentation religieuse et où la dîme est payée par environ 10 % de la population », mentionne Jean-Paul Bergeron, administrateur financier de la paroisse de Sainte-Angèle-de-Monnoir depuis 2019.
La fabrique paroissiale a mandaté Suzanne Brais, architecte de Richelieu, et Christophe Dory, ingénieur de Rougemont, pour confectionner le carnet de santé de l’église angèloirienne. En découlera éventuellement la présentation d’une demande de financement au conseil du patrimoine religieux afin d’effectuer des travaux urgents. Ceux-ci concernent la façade du clocher et la maçonnerie en ce qui a trait à la première fenêtre du côté droit. Des travaux avoisinant les 300 000 $ sont attendus. « Nous nous devons de bien entretenir cet édifice qui porte encore fièrement ses 150 ans. C’est là un devoir de mémoire et de foi en l’avenir », termine M. Bergeron.