Marieville : une fondation soutient une hockeyeuse promise au haut-niveau
Perle Lefebvre a intégré le Sport-études peewee AAA du collège Charles-Lemoyne en hockey sur glace. À 12 ans, elle peut poursuivre sa passion grâce aux fondations Aléo et Le But, qui ont versé 1 500 $.
Perle Lefebvre est passionnée de hockey. « J’ai commencé vers deux ans et demi. Je suis une fille énergique, donc, être sur la glace me convient bien. » Aujourd’hui, l’athlète marievilloise a intégré le Sport-études au collège Charles-Lemoyne au niveau peewee. Une satisfaction pour l’adolescente de 12 ans. « Cela se passe plutôt bien, car on est plusieurs amies de la même école. »
Intégration réussie
Un objectif qui se réalise grâce au versement de 1 500 $ des fondations Aléo et Le But, créées par Pierre Gendron, ancien joueur de hockey de haut niveau. « Mon rêve est d’intégrer la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF) et cela fait quatre ans que je suis en élite, assure la jeune ailière droite, ancienne joueuse des Remparts de Richelieu, qui a commencé sa carrière à l’Association de Rouville avec son père comme entraîneur. On tourne aujourd’hui à quatre entraînements par semaine et je fais attention à ce que je mange depuis plus d’un an. »
Pour faire la différence sur la glace, Perle Lefebvre compte mettre en avant ses qualités. « Je communique beaucoup avec ma partenaire et j’ai un bon coup de patin pour accélérer. Enfin, je fais aussi la différence grâce à mon sens du jeu. »
Avec la Marievilloise, douze autres étudiants ont été identifiés comme espoirs dans le hockey et ont reçu la même aide financière cette année pour poursuivre leur évolution. « L’objectif est de garder les meilleurs athlètes québécois dans notre province, justifie Patricia Demers, directrice générale de la Fondation Aléo, nommée auparavant Fondation du sport universitaire. En 1995, nous avions élargi notre mandat pour soutenir les sportifs participant aux Jeux olympiques. D’un côté, nous aidons financièrement, mais nous soutenons aussi les athlètes durant leur transition pour intégrer les centres de formation ou leur reconversion après leur carrière sportive. »
Tout comme Perle Lefebvre, les athlètes sélectionnés par le programme de soutien ont été validés par les entraîneurs et les directeurs techniques. « On travaille avec une cinquantaine de fédérations, poursuit Patricia Demers. On priorise les sportifs avec un comité de sélection. Notre but est d’abolir les barrières autres que sportives pour atteindre le haut niveau. De leur côté, les sportifs n’ont pas de comptes à rendre sur l’utilisation de l’argent, mais nous connaissons parfaitement les coûts de l’équipement et du transport. On veut aussi aider à soutenir le rythme d’un étudiant-sportif. »