Marieville : l’église Saint-Nom-de-Marie deviendrait une église copte orthodoxe
Une fois vendue, l’église Saint-Nom-de-Marie de Marieville deviendrait une église copte orthodoxe.
L’Assemblée de fabrique a voté en faveur de la promesse d’achat il y a deux semaines. L’offre devra ensuite être acceptée par le conseil épiscopal, dont le siège est à Saint-Hyacinthe.
« Ça va nous permettre de poursuivre la mission à Marieville. » – Ghyslaine Bédard
La Fabrique n’a pas dévoilé le nom de l’acheteur au journal. « Si tout se concrétise avec cet acheteur, ce sera une très bonne nouvelle pour nos paroissiens. Ça va nous permettre de poursuivre la mission à Marieville et offrir tous les services qu’une paroisse peut offrir », estime Ghyslaine Bédard, responsable à l’administration à la fabrique de Marieville. Elle anticipe une officialisation du projet dans « les prochaines semaines ».
Au départ, 995 000 $ avaient été demandés pour acheter le projet de l’église. Pour l’instant, le prix de vente négocié n’est pas dévoilé par la paroisse.
Deux baux à respecter
La bibliothèque et la Société d’histoire de la Seigneurie de Monnoir occupent les locaux du sous-sol de l’église. La Ville a un bail valide jusqu’en 2026 pour ces deux entités. « L’entente doit être respectée par un nouvel acheteur », fait entendre la Ville.
Les coûts de location sont assumés par la Ville dans les deux cas. Pour la bibliothèque, il en coûte 5 200 $ par mois. Pour la Société d’histoire de la Seigneurie de Monnoir, la Ville défraie 500 $ par mois, plus les frais pour la ligne, appareils téléphoniques et leur utilisation (excluant les interurbains) ainsi que les frais Internet.
Retour sur le passé
KM Investissement avait fait une promesse d’achat l’an dernier afin de s’approprier l’église Saint-Nom-de-Marie. La construction d’une trentaine de logements à même l’espace y était alors envisagée. La Ville de Marieville avait mentionné toutefois que le projet a avorté pour des enjeux de zonage.
Pour l’acheteur, l’église vient avec un lot de travaux. En 2019, le bâtiment avait perdu des pierres de l’un de ses clochers du côté de la rue du Pont. Sans d’importants investissements financiers, la fabrique de Marieville vivait sous la menace de devoir fermer ses portes aux fidèles.
L’édifice nécessitait en 2021 des travaux estimés à près de 500 000 $ pour l’année qui suivait. D’autres réparations pour l’ensemble du bâtiment s’imposaient aussi pour la décennie suivante. Près d’un million de dollars supplémentaires seraient requis. L’acheteur potentiel serait au fait du carnet de santé de l’église.