Marieville : le secret de la longévité de la femme de 105 ans
Jeannette Hamel, résidente aux Jardins du Couvent de Marieville, a soufflé 105 bougies le 4 février dernier. Elle révèle au journal le secret de sa longévité.
« Faire ce que l’on veut! », répond avec énergie Jeannette Hamel, à savoir quel est le secret de sa longévité.
Née à Marieville
Mme Hamel est née en 1920, à Marieville, sur le chemin du Ruisseau Saint-Louis. Ses parents étaient cultivateurs. Elle mentionne être issue d’une famille reconstituée de 18 enfants. « Je suis la p’tite dernière », relate-t-elle.
« Faire ce que l’on veut! » – Jeannette Hamel
Elle s’est mariée en 1943. Ce n’est pas à Marieville qu’elle a rencontré son mari. « J’ai été l’chercher à Saint-Jean-Baptiste! », raconte la femme, vive d’esprit. Mme Hamel rapporte qu’elle n’avait pas l’électricité à l’époque. « L’homme qui vivait où l’on était avant faisait son électricité », se souvient-elle. À travers les multiples décennies qu’elle a traversées, elle avance que l’arrivée de l’électricité est possiblement le plus grand bouleversement qu’elle ait connu. « On faisait tout à la main. Je ne voudrais pas revivre ça. On n’avait pas de commodités, on n’avait rien », se remémore-t-elle.
Une dizaine d’enfants
Avec son mari, Mme Hamel a eu une dizaine d’enfants. La moitié d’entre eux étaient d’ailleurs présents à la résidence marievilloise pour souligner l’exploit de la centenaire. Sur place, des petits-enfants étaient aussi de la cérémonie d’anniversaire.
« Je ne les compte plus! », exprime-t-elle quant au nombre de ses descendants. Elle estime en avoir une quarantaine. « Je suis bien contente de voir tout ce monde. J’ai pleuré, ce matin, parce que j’étais énervée », confie Mme Hamel.
Deuxième Guerre mondiale
Avant de se marier, Mme Hamel a connu la Deuxième Guerre mondiale, entamée en 1939. À ce moment, elle travaillait à la shop de chaussures à Marieville. Emploi qu’elle a occupé pendant six ans. « On ne pouvait pas aller nulle part. Les dimanches, c’était défendu de sortir pour ne pas dépenser de gaz pour le garder pour la guerre », expose la doyenne des lieux, qui donne rendez-vous au journal l’an prochain, à la même date.