Marieville : le club de gymnastique à la recherche d’un local

Le club de gymnastique de Marieville Gym-As recherche un local pour accueillir ses membres en permanence. Pour le moment, une entente avec l’école Monseigneur-Euclide-Théberge est en cours.

Joanie Martin est directrice du club Gym-As de Marieville. Cette année, elle compte 230 gymnastes. « On reçoit des athlètes de notre territoire, mais aussi de Rougemont, de Saint-Césaire et de Saint-Jean-Baptiste. Hélas, on ne peut pas en recevoir davantage à cause du manque de créneau dans les installations de l’école Monseigneur-Euclide-Théberge. »

Des contraintes

La dirigeante aimerait pouvoir en faire plus, mais le système actuel a ses limites. « Nous sommes ravis de l’entente avec l’école et des installations dont nous profitons, poursuit-elle. Mais le parascolaire a pris de l’ampleur, ces dernières années, et est prioritaire dans la réservation du gymnase. On a donc diminué nos groupes, mais nous avons une belle relation avec le milieu scolaire. »

Désormais, Joanie Martin recherche un endroit où son association pourrait pratiquer la gymnastique en totale indépendance.

« C’est très compliqué de trouver, soupire-t-elle. Nous devons trouver un endroit qui correspond en termes de longueur et de hauteur, notamment pour les trampolines. Pour le moment, nous n’avons aucune piste. La Ville de Marieville nous a bien proposé l’église, mais en termes de coûts et de longueur des travaux, ce n’est pas réalisable. »

Pourtant, l’acquisition d’un tel équipement changerait bien le quotidien de Gym-As. « À chaque entraînement, nous perdons trente minutes pour assembler le matériel et trente autres minutes pour le démonter, regrette Joanie Martin. De plus, nous ne pouvons pas accueillir le Sport-études par manque de disponibilité du gymnase. On compétitionne donc au niveau provincial contre des athlètes plus entraînés que nous. »

Désireuse d’intégrer un local ressemblant au complexe de Carignan-Chambly, la présidente estime qu’une entente avec IONYX serait compliquée. « On n’est pas fermés à nous installer dans ces villes, mais nous perdrions des membres venant de plus loin. »