Marieville : Éduc à Tout face aux demandes en francisation
Durant son assemblée générale, l’organisme Éduc à Tout a souligné la forte demande en francisation. Les équipes d’enseignement ont su se renforcer ces derniers mois.
L’équation est vite faite. « Les récentes fermetures des classes de francisation par le gouvernement ont pour conséquence la perte de places pour des centaines de personnes dans la région, explique Nathalie Cardin, enseignante à l’organisme Éduc à Tout de Marieville lors de l’assemblée générale la semaine dernière. Si bien que désormais, plusieurs viennent frapper à notre porte. »
Trouver des bénévoles
Pour faire face à cette vague, Éduc à Tout a dû trouver des personnes supplémentaires pour organiser ses classes. « L’année dernière, nous avions 35 élèves sur l’ensemble de l’année, présente la formatrice. Actuellement, nous comptons 40 personnes qui fréquentent nos cours depuis septembre. Nous avons pu trouver cinq bénévoles supplémentaires et nos plages-horaires des salles au Randel Hall se sont élargies. »
Dans son rapport, Jacques Tétrault, directeur de l’association, justifie aussi cette augmentation par la sollicitation des municipalités ces derniers mois. « Vingt-quatre municipalités ont utilisé nos services. Chambly accueille beaucoup de migrants de sorte que la demande en alpha-francisation est très importante avec 43 étudiants et 4 en persévérance scolaire, suivi de Saint-Césaire avec 21 et par Marieville avec 20 utilisateurs. »
Dans sa mission de francisation, Éduc à Tout fait aussi du soutien scolaire. « Nous permettons aux jeunes de reprendre leurs études afin de pourquoi pas accéder, au moins, à des diplômes d’études professionnelles, poursuit Jacques Tétrault. Les programmes de formation permettent d’arriver à un niveau secondaire 2 et 3 en français, mathématiques, anglais et sciences. »