Marieville : donner aux jeunes le goût de cultiver
Une classe de l’école secondaire de Marieville a planté un jardin nourricier. L’objectif est d’initier les jeunes aux plantes et aux pollinisateurs.
Émilie Lachance est enseignante en sciences et technologies à l’école secondaire de Marieville. Récemment, elle a lancé un projet de jardin nourricier en arrière de l’école avec sa classe de deuxième secondaire. « On fait beaucoup de projets dont certains en environnement, explique-t-elle. Mais ici, nous ne faisions pas de compost ni de plate-bande. Ça coûte de l’argent et il faut l’entretenir. »
Découverte d’un monde
Si bien que la professeur s’est lancée dans un projet de jardin nourricier dans lequel elle a entraîné ses élèves de la classe option Sciences et Plein Air. « Ils ont déjà vu cela en deuxième secondaire, souligne-t-elle. On a commencé en février avec des plantes qui ont déjà poussé car partir avec des semences aurait été trop compliqué. »
Pour financer le projet, Émilie Lachance a pu obtenir une subvention. « On a reçu 700 $ de la fondation Monique-Fitzback. Une horticultrice est venue parler aux élèves pour les aider à choisir ce que l’on va mettre dans ce jardin. C’est un projet sur le long terme car il faudra s’en occuper quelques mois chaque année. »
Au programme, les élèves planteront des fines herbes, des fruits et des plantes. « On a fait une bordure avec du compost, poursuit l’enseignante. On pourra y retrouver des fraises, des bleuets, des fines herbes et aussi l’aronia, un petit fruit qui est le symbole de Marieville, ou encore des violette et des capucines. Tous sont comestibles, ainsi c’est sans risque si des élèves de l’école de Monnoir viennent se promener autour. »
Aussi, l’enseignante sensibilise ses élèves sur le gaspillage. « On a fait du glanage chez certains exploitants. Ainsi, un tiers de surplus des récoltes est reversé à une banque alimentaire, un tiers au producteur et un tiers aux bénévoles. »