Marieville : des bingos pour aider les jeunes à l’école

Lucie Tanguay organise des bingos à Marieville toutes les semaines. L’objectif est de financer des actions de la Fondation pro études.

Aucune excuse n’est possible. Tous les mercredis soirs à 19 h, Lucie Tanguay se rend dans la cour du Quillorama de Marieville pour organiser le bingo. « J’ai toujours aimé organiser et être bénévole dans des actions, explique la Marievilloise. C’est vrai que j’ai déjà joué, mais je préfère organiser. C’est dans ma nature et je suis souvent entrée dans des comités d’organisation dans les actions pour lesquelles je me suis engagée. »

Le bingo du mercredi soir à Marieville est un rendez-vous devenu incontournable pour les amoureux du jeu. « Je n’en ai raté aucun depuis que je les organise, sourit-elle. Pour la semaine de la Saint-Valentin, on s’est déguisés en rouge. » Pour rentabiliser encore son investissement, Lucie Tanguay reverse l’argent récolté à la Fondation pro études. « Nous le faisons pour aider les jeunes en difficulté scolaire. Je ne peux vous indiquer le montant, c’est un peu indiscret, mais nous reversons 100 % de notre argent à cette cause. »

Un apport important

Isabelle Bessette, présidente de la Fondation pro études, reconnaît l’apport des bingos pour la réalisation des projets de sa structure. « L’argent récupéré par le bingo est notre principale source de financement, précise-t-elle. On reçoit aussi des subventions et beaucoup de dons. »

Chaque année, cette fondation cherche des projets scolaires à financer sur le territoire de Rouville pour aider les enfants et les adolescents en difficulté. « Actuellement, nous nous dirigerons davantage vers des projets liés à la persévérance scolaire, précise la présidente. Dans notre fonctionnement, nous proposons aussi des ateliers pour les parents ou encore du soutien aux devoirs. »

Pour l’année 2025, l’association attend le retour des écoles pour annoncer ses actions. « Cela ne devrait pas tarder, poursuit Isabelle Bessette. L’un des projets phares de 2024 était Je lis, je rêve, je vole. Les participants devaient lire au moins 25 pages d’un livre chaque semaine durant 12 semaines. Ensuite, ils ont eu le privilège de réaliser un vol d’avion pendant une heure au-dessus de leur maison. Nous organisons aussi des bourses de persévérance scolaire. »